Dimanche nous écoutions France Info; il était un peu plus de 15 heures. nous prétions une attention redoublée car on parlait du bombardement de l’hopital Afghan et de ses 22 morts. Nous avions déja pris connaissance des dépêches d’agence disponible sur ce sujet.
France Info avait choisi comme axe de son intervention … l’évacuation de cet Hopital par MSF! Partout ailleurs, les journalistes avaient choisi comme axe, la nomination d’un général américain de haut niveau pour enquêter sur ce que les gens de Médecins Sans Frontières appellent un « crime » commis par les militaires américains.
Quelle ne fut pas notre surprise de constater que pas une seule fois dans le developpement de France Info il n’a été question de l’origine du bombardement, c’est comme si, c’est le cas de le dire, il était tombé du ciel, comme la pluie. Le bombardement n’ a pas été attribué, ne serait-ce qu’avec les réserves d’usage.
On a ainsi osé escamoter le fait majeur, dans tout le developpement, que selon toute probabilité, c’était une tragique erreur de l’armée américane. En fait les victimes ont été tuées dans « un bombardement », pas dans « le bombardement d’un hopital par les forces militaires Americaines ».
Ne vous y trompez pas, ce que j’incrimine ici, ce n’est pas l’erreur tragique des Américains, c’est le manquement à la déontologie minimum en matière d’information. C’est le scandale du travail aux ordres.
In the aftermath of Saturday’s tragic and unprecedented bombing of an Afghanistan hospital by the US air force, one which killed 22 and continued for 30 minutes after mission command has been allegedly notified of the « error » which the US initially claimed was « collateral damage », the Doctors without Borders physician group in charge of operating the hospital has come out swinging and has equated the US bombing of a hospital to engaging in nothing short of a war crime.
According to AFP, « pressure mounted on Washington Monday to come clean over the apparent US airstrike on an Afghan hospital that killed 22, an incident the Pentagon chief said was « confused and complicated » but which medical charity MSF branded a war crime. »
MSF general director Christopher Stokes, however, had no intention of waiting:
« Under the clear presumption that a war crime has been committed, MSF demands that a full and transparent investigation into the event be conducted by an independent international body.«