Un bout de chemin? Oui! Au delà ? Non

Un bout de chemin? Oui! Au delà ? Non

Ceci est un commentaire que j’ai fait sur Lupus à propos du travail de Zemmour.


Douce France – Un quinquennat pour rien : Etat d’urgence culturel Par Eric Zemmour


Il est évident que l’on peut et même que l’on doit soutenir Zemmour, Chevènement et beaucoup d’autres encore qui mênent le combat pour l’identité.
La ligne de partage politique la plus grosse, je dis la ligne de partage la plus grosse car il y en d’autres, la ligne de partage c’est entre l’acceptation de la forme de globalisation voulue par les marchands du temple et son refus. Cette ligne est opératoire, on l’a vu lors de la consultation Brexit. Elle crée de nouvelles classes sociales, de nouvelles solidarités, en particulier entre eux qui sont laissés pour compte et ceux qui refusent de perdre leur identité, de voir le sens de leur vie s’appauvrir ou disparaitre. Cette ligne de partage se décline par exemple en attitude face à l’idéologie de l’universalisme, du modernisme, ou encore face à l’idéologie de l’économisme.

Cette ligne de partage passe par le refus de cette forme de construction européenne que l’on veut nous imposer. Elle passe par la lutte contre le remplacisme. Elle passe par le refus de l’atlantisme béat et hébété. Elle passe par le refus de la monnaie serve et la perte de souveraineté économique.

Dans ce camp ai-je écrit, il n’y a pas d’ennemis. On peut être dans ce camp tout en votant Mélenchon, Marine, Asselineau, Cheminade etc . L’union, l’unité pour un objectif et contre un ennemi commun n’engage à rien d’autre qu’au refus.

Ma conception est que seule cette priorité historique compte car elle détermine tout le reste et l’histoire s’est chargée de nous le montrer : le carcan est devenu trop serré, il enserre tout; et la solution ne peut être que l’équivalent du Brexit.

L’espoir de peser et de changer le monde extérieur est une supercherie, il ne sert qu’à masquer l’acceptation. C’est l’hommage du vice à la vertu. Non il ne faut pas participer façon Coubertin, il faut gagner.

Tous ceux qui sont contre la construction européenne, le remplacisme, l’atlantisme hébété, la servitude, et qui sont pour un conservatisme éclairé , tous ceux là doivent faire un bout du chemin ensemble.

Au dela, il faut laisser faire, laisser venir et advenir. Car une autre ligne de partage, terrible se profile à l’horizon.

D’un coté il y a ceux qui croient qu’une nouvelle élite socialisante ou simplement étatiste ou républicaine peut nous conduire et de l’autre il y a ceux qui le récusent totalement.

Il y a ceux qui croient que l’avenir est dans la tête de quelques uns et ceux qui croient qu’il n’existe pas, qu’il est à inventer et qu’il ne pourra s’inventer que quand le reste, sera détruit, y compris ses déchets et ses scories. Le sens de la vie c’est le mouvement, c’est « aller vers », ce n’est pas l’objectif, surtout si il est fixé, récupéré par d’autres. Il faut apprécier le voyage, ne pas s’obséder sur la destination.

C’est toute la radicale différence entre une vision du monde Top-down et une vision du monde Bottom-up. Pour certains, la souveraineté c’est celle de la Nation, pour d’autre la souveraineté c’est celle des Individus vivants.

Je suggère que le dirigisme, le socialisme, l’étatisme, le constructivisme, tout cela mêne à la situation présente contre laquelle les souverainistes au sens de souveraineté nationale prétendent lutter. Le socialisme en particulier conduit inexorabelment aux grands ensembles, aux ensembles de plus en plus vastes, uniformisés: sa logique est de broyer, d’aller vers l’Universel. Sa logique est d’imposer l’Essence, l’idée de l’Homme sur l’Existence, sur l’Homme réel.

Le mondialisme, l’européisme , le nationalisme, le constructivisme, le socialisme, les droits de l’hommismes, le remplacisme etc etc sont des avatars issus d’un tronc commun: la réification d’une abstraction et la soumission de ce(ux) qui existe(nt) à ceux qui disent détenir la Vérité.

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