Billet L’homme à abattre; la crise du crédit !

Avertissement: ne vous y trompez pas, cet article n’a rien à voir avec une défense de Trump ou d’autres protagonistes du happening américain. Trump est un falot, un baltringue, un Mimile,  dont la fonction historique a été et ne sera peut être que celle là :  écarter du pouvoir Clinton. 

Accessoirement, Trump est un révélateur de la pourriture du système, des alliances et des compromissions du et des pouvoirs. En ce sens , il a fait malgré lui oeuvre civilisatrice.

Trump est un destructeur, il est pour nous, le pendant, le parallèle, l’isomorphisme de la crise de 2008- isomorphisme que nous avons annoncé dès cette épaoque- la crise est une crise de destruction et Trump est une crise de destruction à lui tout seul.

Nous sommes dans la dialectique destruction d’un côté, bétonnage de l’autre.

Et singulière coincidence dans les deux cas, ce qui est en cause c’est le Crédit.

En 2008 nous parlions du crédit de la finance; en 2016 nous parlons du crédit de la parole des hommes.

Le rapport entre finance, paroles, écrits , confiance, crédit et credibilité a toujours été étroits et gravé dans l’inconscient; la parole est d’or ou d’argent. 

En 2008 la destruction s’est faite par le crédit financier et monétaire des Maîtres (banques centrales) , en 2016 la destruction se fait par celle du crédit de la parole et des écrits des Maîtres (hommes politiques)  . 

Les derniers développements américains sont très graves; il ne s’agit pas moins que de délégitimer Trump en le faisant passer pour agent d’une puissance étrangère. Notre idée est que tous les coups sont et vont être permis et que c’est la chose la plus importante, beaucoup plus que la gestion et les projets économiques pour le court terme.

Aux dernières nouvelles, on attend des troubles, voire des perturbations et tentatives d’émeutes à partir du 14 janvier avec crescendo pour le jour de l’inauguration le 20 janvier.

La délégitimation a pour objectif de préparer et de justifer les troubles, de créer une sorte de vide qui autorise tout. Sorte d ‘état d’urgence ou pré-insurrectionnel.

Les réseau sociaux et les sites activistes invitent les opposants à Trump à perturber son inauguration au point de faire de  ses 100 premiers jours un véritable enfer. Le comportement d’Obama qui joue un peu très particulier favorise la montée en puissance du mouvement dit populaire. La mayonnaise a l’air de prendre pour l’instant. 

Note 

Une chose apparait maintenant évidente à la lueur des faits de la campagne, à la lueur des « hacks » et des « leaks »: il existe bien un  Deep State, un état profond, et des officines liées aux services dit d’intelligence qui conspirent, qui manipulent et fabriquent une fausse réalité.

On ne peut mieux exposer et de façon crédible le monde conspi!

Les évènements de ces derniers jours, ceux qui ont émaillé la campagne éléctorale américaine, tous ceux qui jalonnent la « construction » qui n’a d’Européenne que le nom, les révolutions de couleur, tout cela atteste au vu de tout le monde qu’il existe un Deep State qu’il y a des comportements objectivements conspirateurs.

Sinon comment expliquer que le même rapport sur l’entente entre Trump et les Russes puisse passer d’un financement républicain à un financement démocrate, puis ensuite être rendu public grace aux actions souterraines  d’un Mc Cain?

Le « vu » de tout le monde n’implique pas le « su » de tout le monde car entre le « vu » et le « su » il y a la crédibilité, l’estampille. Et cette estampille c’est l’enjeu des débats actuels.

Cette estampille est (était ) jusqu’à présent la propriété des médias officiels  , les MSM, les bien-pensants. Ce sont eux qui cornaquent l’opinion publique et qui distribuent cette fameuse crédibilité.

A trop en faire et de plus en plus, ils deviennent imprudents. De visibles pour toutes leurs constructions, leurs parti pris se retournent contre eux; ils détruisent leur capital, plus, ils détruisent la notion même de Vérité: tout devient relatif.

la catégorie du Vrai est détruite et seule reste celle de l’Opinion. Le règne de l’opinion n’est rien d ‘aute que le règne de la masse , de la force deguisée, celui du pouvoir d’achat des puissants, celui du pouvoir de corrompre.

Et c’est là ou nous en sommes; une destruction fondamentale qui conduit certes à démasquer le règne de la force, des privilèges et de l’argent ce qui est positif,  mais laisse le citoyen sans arme car sans réference solide à laquelle se raccrocher. Et cela c’est négatif.

« Il y a deux moyens d’être trompé. Le premier consiste à croire ce qui n’est pas vrai. Le second consiste à refuser de croire ce qui est vrai »

“There are two ways to be fooled. One is to believe what isn’t true; the other is to refuse to believe what is true.”

Søren Kierkegaard

En Prime:

Regardez la couverture de Time ci dessous: comment les américains ont aidé Eltsine  à gagner! Le cynisme est une dimension importante dans notre système: personne ne trouve ou n’a trouvé à redire quand les américains pris le controle d’Eltsine à la faveur de son alcoolisation, mais on trouve à redire rien que sur l’hypothèse, sur la rumeur d’une intervention russe dans la campagne US!

Boris Yeltsin | July 15, 1996

http://content.time.com/time/covers/0,16641,19960715,00.html

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