Les sponsors de Macron se résolvent à proner la réforme du « libéralisme ». 

Incroyable!

Pour lutter contre le populisme qui leur fait très peur, les sponsors de Macron se résolvent à proner la réforme du libéralisme.

Attention: ne vous laissez pas pièger car ce qu’ils appellent le libéralisme ce n’est pas le libéralisme, non c’est le néo, l’ultra libéralisme. Vous savez ce néo libéralisme crony , connivent avec l’état, bref ce que j’appelle le capitalisme monopolistique dirigé d’état et de banque centrale réunis.

Mal nommer fait partie intégrante de la propagande.

Liberalism needs to stop trying to preserve the status quo and rekindle its reforming spirit. Here’s how

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5 réflexions sur “Les sponsors de Macron se résolvent à proner la réforme du « libéralisme ». 

  1. Les sponsors de Macron, une fois de plus, jouent sur les mots et leur inversion afin de noyer le poisson et garder la main.

    Au regard du niveau global de paresse et de confusion : ça eut marché, ça marche et ça marchera.

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  2. Monsieur,

    A vrai dire quand on regarde bien le programme de M. Macron, la réalité des décisions engagées, ils ont déjà perdu la bataille idéologique. Le « populisme » est en train de gagner, même quand il ne l’emporte pas électoralement. Le « en même temps » est le symbole de ce qu’ils croient n’être qu’un repli tactique. La parallèle peut être fait avec l’émergence des id »ées socialistes au 19ème, qui s’installent au cœur du pouvoir à partir des années 20, y compris dans les pays gouvernés par des partis bourgeois. Les « extrémistes » (PC hier, RN et consorts aujourd’hui) ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

    Les néo-libéraux avaient complètement gagné la bataillé idéologique il y a 10 ans, mais il est une bataille que les idées ne peuvent gagner c’est celle contre le réel. La fin de l’URSS est certainement un cas intéressant à étudier dans le contexte actuel.

    Quelques exemples en France (mais on peut trouver l’équivalent ailleurs). Macron, tout en professant sa foi européenne, nous expliquait en même temps qu’il amenderait le système des travailleurs détachés : ha bon, finalement les bouseux populistes en 2005 n’avaient donc pas tort de s’inquiéter ? Il faut savoir.

    Le contrôle des frontières : entre la réalité de la politique française, incarnée par Collomb d’une part et les injures contre les lépreux italiens, la dissonance cognitives atteint son sommet.

    Le protectionnisme. Je constate depuis des années le fossé entre le points de vue des chefs d’entreprise de terrain et les petits capitalistes connivents parisiens qui croient représenter les entreprises de France. D’ailleurs, je peux vous assurer que le nouveau patron du Medef, que j »‘ai vu se faire engueuler sur ces sujets par des vrais chefs entreprises, est bien conscient de ceci . Je ne suis pas dans tête et je ne sais pas comment il gèrera tout ça. Une chose est sûre: même les grosses boites commencent à bouger (merci Trump) et le secteur techno s’aperçoit que l’Europe, maillon faible de la mondialisation, se fait baiser par les ricains et les chinois.

    Non vraiment, plus ça va, plus je me dis que ce petit micron est en train de nous faire un 1983 à l’envers.

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