Forte hausse du pétrole , on parle de rachats du découvert

Avec la hausse du pétrole, le tableau est complet et ce qui nous vient à l’esprit, c’est:

bravo l’artiste!

La reprise en mains est parfaite.. Iront ils jusqu’à faire remonter le High Yield et a faire remonter les devises  des Emergents?

ce qui apparait clairement, depuis le début de la semaine, c’est :

1 la violence des mouvements, elle est d’ampleur historique

2 que la spéculation est en embuscade et que de gros opérateurs s’engouffrent très vite et très gros quand ils sentent l’odeur du sang

3 que le fonctionnement des marchés et la recherche des prix vrais ou raisonnables est devenue impossible, il faut se rendre à l’évidence et ceux qui ne le veulent pas le paient très cher.

il n’est plus possible de « fight the fed » ou les autorités quelles qu’elles soient. Ce qui signifie que le grand jour, quand il arrivera et c’est inéluctable, le grand jour se fera sans amortisseurs: ce sera le tout ou rien, les ajustements intercalaires sont prohibés.

A trop en faire, les autorités se laissent griser par les joujoux qu’ils ont en mains. Deja les propos de Dudley étaient  aux limites du contre productif, mais ce qui s’est passé ce jour l’est carrément.

L’AUTORITE S’USE SI ON S’EN SERT.

« Le pétrole a gagné jusqu’à plus de 9% jeudi, enregistrant l’une de ses plus fortes hausses en une séance depuis des années, le regain d’appétit des investisseurs pour les actifs à risque et des informations sur une réduction de l’offre déclenchant des rachats de decouverts par des opérateurs positionnés à la baisse.

Ce brutal retournement intervient après deux mois de chute des cours qui avaient fait plonger le brut à un plus bas de six ans et demi lundi.

Les mesures de soutien à l’activité prises par les autorités chinoises et la perspective d’un report de la hausse de taux directeurs aux Etats-Unis ont ravivé l’appétit pour le risque.

L’envolée des cours du pétrole s’explique aussi par le cas de force majeure déclaré par Shell sur ses exportations de pétrole nigérian, des indications sur une baisse des stocks américains et la révision en hausse des chiffres de la croissance aux Etats-Unis au deuxième trimestre.

Le cours du baril de Brent gagne plus de 3,20 dollars sur la première échéance à 46,38 dollars (+7,42%) vers 17h30 GMT et fait plus que compenser ses pertes de la semaine passée. Il était tombé lundi à un plus bas depuis mars 2009 à 42,23 dollars.

Fin janvier, le cours du Brent avait déjà fortement rebondi par rapport à un plus bas de six ans à l’époque, gagnant près de dix dollars en trois séances et amorçant une reprise avant de se stabiliser pendant tout le deuxième trimestre.

Le cours du baril de brut léger américain a gagné jusqu’à près de 10% sur le contrat octobre, en hausse 3,65 dollars à 42,25 dollars, dépassant sa plus forte hausse en pourcentage sur une séance enregistrée en juin 2012. Il avait touché lundi un plus bas depuis février 2009 à 37,75 dollars. »

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