L’Union européenne a fait semblant de dénoncer samedi l’interpellation d’une vingtaine d’universitaires turcs qui avaient signé une pétition appelant à la fin des opérations controversées de l’armée contre la rébellion kurde dans le sud-est de la Turquie, regrettant un climat d’intimidation. Il est évident qu’il s’agit de simple posture, de gesticulation. Erdogan sait qu’il tient l’UE et Merkel par les c…lles avec le robinet des migrants et il ne prend même plus la peine de faire semblant, il y va carrément et cyniquement. Qu’attend Hollande pour marquer un point? On attend la réaction des petits minets du Quai d’Orsay!
L’interpellation vendredi de ces universitaires, remis en liberté en fin de journée mais qui font toujours l’objet de poursuites, est un développement extrêmement préoccupant (sic) , a estimé la porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans toute la Turquie, des enquêtes ont été ouvertes pour propagande terroriste, insulte aux institutions et à la République turque et incitation à violer la loi contre les signataires de la pétition, qui risquent un à cinq ans de prison.
Une dizaine d’universités ont parallèlement engagé des poursuites disciplinaires contre plus de soixante autres professeurs ou chercheurs.
Ce qui se passe en Turquie n’est que la préfiguration de ce qui nous attend avec les lois scélérates qui ont été votées par l’UMPS. Le mot terroriste est un mot creux qui permet toutes les atteintes aux libertés.