Quand les marchés veulent remonter, ils remontent sur n’importe quel prétexte. Le prétexte est produit par la volontré de remonter. C’est cela la Bourse: elle est capablede produire ses propres causes.
Ici le prétexte ce sont les statistiques chinoises, elles sont toutes inférieures aux attentes, mais meilleures que le pire que l’on aurait pu craindre donc les « futures » américains se sont mis à la hausse et les Bourses euros, serves, ont emboité le pas.

Tout cela est normal.
– Industrial Production +5.9% (MISS vs +6.0% YoY expectations),
– Retail Sales +11.1% (MISS vs +11.3% YoY expectations),
– Fixed Asset Investment +10.0% (MISS vs +10.2% YoY expectations)
– GDP Q4 growth +6.8% (MISS vs +6.9% YoY expectations).
– GDP 2014 en ligne sur le consensus , +6,9%
On remarquera que le Bureau des statistiques a pris le peine d’affirmer que ses chiffres étaient fiables, non truqués, ce qui nous parait un comble. En fait il suffit de jouer sur le déflateur pour obtenir les chiffres de l’on veut et tous les professionnels le savent
Nous pensons que la consommation continue de progresser en Chine et que la mutation de l’économie, la transition se poursuivent. La chine, c’est la grande histoire pour la consommation mondiale de ces prochaines annnées. Mais cela ne veut pas dire que les choses vont bien se passer surtout pour les Bourses et les passifs. Un pays ce n’est pas seulement un actif, c’est un ensemble de passifs, de promesses, de statuts, de dettes et de liabilities. Si une transition est en cours, elle modifie les valeurs relatives des biens et services et l’allocation des capitaux et des valeurs. Une transition c’est l’euthanasie du passé et la naissance du futur. Plus une transition est affirmée et plus les besoins de destruction sont grands et ces besoins de destruction se situent au niveau des promesses et des anticipations c’est à dire au niveau des actifs financiers.