Emploi en France, les scandales continuent

Nous avons perdu l’envie de commenter l’évolution de l’emploi en France, tant cela est décourageant. Ce couvercle de plomb qui s’est ababttu sur ce fléau est aussi important, aussi scandaleux que le phénomène lui-même. C’est la honte de la classe politique, la honte des médias, la honte des corps intermédiaires. La capacité à s’indigner s’use avec le temps, il y a une sorte de banalisation par la répétition.

Et les professionnels qui tombent dans tous les pièges!

Qui rappelle la manoeuvre scélérate de Hollande du  18 et 19 janvier montée de toutes pièces, afin de désamorcer une fois de plus tout débat de bon sens? Personne! Qui ose stigmatiser la politique de Gribouille de traitement social du chômage qui consiste à faire de la répartition de la misère, à créer des « emplois parking » aux frais de la collectivité pour truander les chiffres? Personne! Or cela est criminel. Pourquoi? Parce que si vous socialisez la charge du chômage, c’est à dire si vous faites « des parkings à chomeurs », alors vous augmentez une nième fois les frais généraux de la nation, vous surchargez par la péréquation les charges indirectes et donc vous pénalisez la compétitivité de ce qui reste encore du système productif. Plus vous socialisez, plus vous chargez la barque du système productif par des charges sur lesquelles il n’a pas prise et plus vous rendez le système ingérable, bloqué, rigide: le paquebot peut de moins en moins virer pour s’adapter aux courants de l’économie.

Il n’y a qu’une solution pour en finir avec le chômage et il doit au prélable être déclaré priorité nationale absolue, c’est de remettre le coût du travail à son niveau d’équilibre. De la même façon que l’on lutte contre les pénuries et les files d’attentes en instaurant la vérité des prix des marchandises, il faut proclamer la nécessité de la vérite des prix du travail. Il faut restaurer un vrai marché du travail, vrai, fluide, transparent. Et accepter de reconnaitre qu’il n’y a pas d’autre issue? alors que structurellement, si on ne le fait pas, on s’achemine vers un chômage de masse séculaire.

il faut en finir avec les systèmes mixtes comme ceux que l’on voit également en matière de logement. La France vit sous le égime permanent de la crise du logement. Pourquoi, Parce qu’il n’y a pas de marché du logement, tout est fait pour empêcher que l’offre et la demande se rencontrent, que les prix fassent leur office.

En fait faute de pouvoir le mesurer et faute d’oser aller dans cette direction, on n’a plus aucune idée du niveau du prix du travail qui établirait l’équilibre, on n’a plus idée du niveau des loyers qui logerait tout le monde . En fait les béquilles que l’on a multipliées dans le système font que l’on n’a plus idée de rien et que l’on a certaienement multiplié les rentes de situation gaspilleuses; peut être tout ce que l’on fait est contreproductif.

Dérisoire et scandaleux, le Medef et son Macron proposent de réduire les prestations allouées aux chomeurs ou la durée d’indemnisation. C’est une honte, car cela part du principe que le chômage est volontaire. Cela part de l’idée que comme le système encourage la tricherie, tout le monde triche!

Nous vous invitons à relire notre texte du 19 Janvier sous le titre: Hollande dévoile son plan pour essayer de conserver …son job.

Après une baisse en novembre, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de 15.800 personnes (+0,4%) en décembre, concluant l’année 2015 sur un record de 3,59 millions de chômeurs en métropole, a annoncé mercredi le ministère du Travail.

Sur l’ensemble de l’année, Pôle emploi a accueilli 89.900 chômeurs supplémentaires soit +2,6%

Le chômage atteint également des records en incluant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite au cours du mois – 5,48 millions (+0,6% sur un mois) – et l’outre-mer – 5,78 millions (+0,6%).

 

Ces derniers mois, l’indicateur de Pôle emploi a connu de fortes variations, mais au-delà des évolutions mensuelles, réputées très volatiles, la courbe du chômage révèle une réelle tendance à la hausse, avec 42.800 chômeurs de plus en catégorie A (sans activité) en métropole au 4e trimestre.

Selon une analyse récente de la Dares, le service des statistiques du ministère, les chiffres de Pôle emploi sont révélateurs d’une tendance de fond à partir d’une évolution trimestrielle de 35.000.

La situation des seniors se dégrade inexorablement (+0,6% sur un mois, +8,4% sur un an).

Le chômage de longue durée continue de gagner du terrain. Fin 2015, 2,47 millions de demandeurs d’emploi, petite activité comprise, étaient inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an, un chiffre en hausse de 0,8% en décembre et de 9,5% sur l’année.

Résultat: l’ancienneté des inscrits a augmenté d’un mois (31 jours) sur un an. En moyenne, un demandeur d’emploi pointait à Pôle emploi depuis environ 19 mois (570 jours).

 

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