Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits dans la catégorie A, et n’exerçant donc aucune activité, a reculé de 0,8% le mois dernier, pour s’établir à 3.552.600 (-27.900 personnes). Les jeunes sont les premiers à profiter de cette « embellie ».
Le ministère du Travail souligne que cette baisse du chômage intègre un « rebond inhabituellement fort » du nombre de sorties de Pôle emploi pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation, après leur baisse de décembre.
En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a diminué de 0,3% à 5.459.700 (5.782.200 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 18.300 de moins qu’un mois plus tôt. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A progresse de 1,8% et celui des A, B et C de 4,2%.
L’ancienneté des chômeurs s’allonge encore
Les chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, voient leur situation s’aggraver, puisque leur nombre a encore augmenté de 0,3% sur le mois et de 9,1% sur un an. Leur part dans le nombre total de chômeurs est en hausse de 0,3 point à 45,4% et l’ancienneté moyenne de leur inscription s’allonge de trois jours, à 574.
Arrêts de recherche et radiations, comme aux USA
Le ministère du Travail a décidé de ne publier les entrées et les sorties à Pôle emploi que sur la base des trois derniers mois, estimant qu’elle reflète mieux la tendance que leur évolution plus heurtée au mois le mois.
Sur les trois mois à fin janvier, les entrées ont ainsi augmenté de 1,8%, du fait notamment d’un bond (+12,6%) des premières entrées. Les sorties enregistrent dans le même temps une hausse de 3,0%, une évolution qui recouvre une augmentation sensible des reprises d’emploi déclarées (+5,1%), des arrêts de recherche (+5,6%) et des radiations administratives (+4,0%).
Les cessations d’inscription pour défaut d’actualisation, qui constituent le principal motif de sorties, elles sont en hausse de 1,5% sur trois mois après une baisse continue depuis l’automne.
Malgré les cocoricos maladroits et inconvenants de la Ministre, la réalité est qu’il n’y a aucune tendance à l’amélioration, le chômage joue au yo-yo depuis juin, alternant mois de baisse et de hausse, sans qu’aucune tendance ne se dessine.