Nous avons ci dessous développé l’idée qu’en protégeant les avions, on augmentait la vulnérabilité des cibles « molles », « soft », comme les aéroports eux mêmes. Avec le désespoir et la haine, les militants radicaux en viennent à s’orienter vers des cibles plus faciles, mal défendues ou impossible à défendre. Ici l’une des explosions s’est produite près d’un comptoir de check-in. Si on contrôle l’accès aux check-in, il y aura queue avant le contrôle et il suffirade se glisser dasnc ette queue pour perpétrer l’attentat, le problème est sans solution. Sauf à réduire le temps que la foule passe dans les lieux soft, mais ceci est contradictoire avec la queue pour les contrôles de sécurité et les formalités d’embarquement.
Dans le passé, il y a fort longtemps le Groupe Abu Nidal a réalisé plusieurs attentats sanglants du même type, à Munich, Los Angeles..
Les cibles dites « soft », ne requièrent ni équipes importantes, ni matériel sophistiqué. Les dégats peuvent être terribles avec de faibles moyens et peu de ressources. Le métro, les chemins de fer, tout cela constitue des cibles « soft » à la portée d’une ou deux personnes. Et cela attirera l’attention des médias tout aussi efficacement, la terreur se répandra encore mieux.
L’arrestation maladroite et spectaculaire d’Abdeslam peut être la cause des attentats à la fois par vengeance et également comme facteur déclenchant. Pour se mettre en valeur et se pousser du col, les fonctionnaires et les politiques aiment ce genre d ‘actions, il les préfèrent aux actions plus discrètes qui pourtant peuvent être plus profitables en terme de renseignement et de remontée des filières.