Les marchés « puent ». Pas besoin d’être technicien pour s’en persuader. La courbe qui fait un « top » arrondi, le plus bas de février plus bas que le précédent, l’évolution des volumes, l’érosion rapide du momentum, tout cela fait un processus de « top » facile à diagnostiquer.
Les chartistes tournent comme des girouettes en essayant de battre le marché sur le terrain du timing. On ne renonce pas à jouer le gourous quand on en vit. Etre professionnel, c’est faire métier de quelque chose, en faire de l’argent.
Ceux qui étaient prompts vendre la peau de l’ours baissier il y a une semaine, sont donc en train de retourner casaque, ils discernent une formation de « top ».
Le plus honnête serait de jeter l’éponge et de dire clairement: oui cela a une allure à baisser, voire chuter, mais nous ne sommes pas dans des marchés libres, nous sommes dans des marchés dirigés et nous devons avouer que nous ne savons pas ce que les pilotes ont en tête. D’ailleurs eux même ne le savent pas, ils discutent, ils se contredisent.
Une magnifique formation de « top » sur le marché phare , le S&P 500.
