ISF, Macron sur les plate-bandes de la fausse droite

Selon Le Figaro, qui rapporte des propos du ministre de  l’Economie dans la revue « Risques », Emmanuel Macron suggère de tourner la page de l’ISF… « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce  qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF ».

La sortie d’Emmanuel Macron qui a exprimé ses doutes sur l’utilité de l’ISF a fait réagir sèchement Manuel Valls ce mercredi… Si de l’avis du Premier ministre on peut toujours améliorer l’ISF, le supprimer serait « une faute ».

Invité de la radio France Info, M. Valls a appelé au ministre de l’Economie à la « cohérence » et à  la « loyauté »…

Macron, partisan et homme lige du capital internationalisé  financiarisé préfère la taxation des successions et on le comprend!

Grace à la taxation des successions on force les familles propriétaires à vendre pour payer les droits et le capital étranger n’a qu’à se baisser pour ramasser pour une bouchée  de pain comme cela est en train de se faire pour la énième fois sur Cegid!

La taxation des successions permet de remplacer le capital familial par les fonds du Qatar, ceux des fonds de pension britanniques, américains etc qui ensuite revendent aux firmes internationales avec un profit colosssal.

Macron, chouchou des Français, est un fossoyeur. Je crois qu’il nous hait!

« Une faute »

« Supprimer l’impôt sur la fortune, qu’on peut toujours améliorer, serait une faute », a martelé ce matin Manuel Valls, laissant entendre que la prise de position d’Emmanuel Macron était malvenue « au moment où nous créons cette prime d’activité, où nous avons annoncé une prolongation de l’augmentation du RSA, où nous nous attaquons pleinement à ce fléau que représente la pauvreté, où nous ouvrons ce débat sur le revenu universel. »

Les opposants à l’ISF estiment que la surfiscalisation du capital pénalise l’investissement et donc la croissance et l’emploi. D’où l’idée de mettre un terme à l’ISF… A droite, de Nicolas Sarkozy, à Alain Juppé en passant par François Fillon, chacun préconise de supprimer ce qu’ils considèrent comme une aberration. Autrement dit, l’ISF pourrait bien disparaître du paysage fiscal en cas de changement de majorité en 2017…

Un poids sur l’investissement

S’agissant d’un impôt sur les stock et non sur les flux, l’ISF ne taxe pas le gain mais la simple détention. Ainsi, du seul point de vue de l’ISF, un capital ne rapportant rien peut être imposé aussi lourdement qu’un capital offrant un fort rendement… Par ailleurs, l’ISF introduit une contrainte de rendement supplémentaire pour les assujettis. Selon le barème en vigueur, le rendement du capital est mécaniquement amputé de 0,5 à 1,5 point. Ce qui n’est pas négligeable dans un environnement de taux bas…

Supprimer l’ISF ne serait toutefois pas chose aisée car cet impôt a pris de l’ampleur au fil du temps. En 2016, il devrait par exemple rapporter 5,5 milliards d’euros aux finances publiques. Sans ISF, l’Etat devrait donc accroître son programme d’économies… ou trouver de nouvelles sources de recettes fiscales.

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