Les dépêches mercredi soir, on reparle de la hausse des taux

Gouverner c’est prévoir, mais…

La prime d’activité rencontre un grand succès! . Ce nouveau dispositif, qui remplace depuis janvier le RSA activité et la prime pour l’emploi (PPE), pourrait coûter cette année 4,2 milliards d’euros, soit 200 millions d’euros de plus que prévu, a affirmé aujourd’hui le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

Le gouvernement avait initialement prévu que seulement la moitié des 4 millions de foyers éligibles (soit 5,6 millions de personnes) demanderaient la prime d’activité. Or, le dispositif compte 3,8 millions de bénéficiaires depuis janvier, et le montant versé est légèrement supérieur aux attentes, de l’ordre de 164 euros par mois en moyenne.

Lors d’une audition devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale. M. Eckert a assuré qu' »en cas de besoin, nous dégagerons les crédits nécessaires ». Le gouvernement avait prévu une enveloppe de 4 MdsE pour 2016, mais « nos dernières estimations laissent entendre qu’il pourrait y avoir un besoin supplémentaire de l’ordre de 200 millions d’euros », a indiqué le secrétaire d’Etat.

Un député PS n’exclut pas un dépassement de 1 MdE

Pour autant, s’il y a un dépassement sur la prime d’activité, « ce qui est probable, ça ne sera pas un dépassement massif comme je l’entends dire parfois », a assuré M. Eckert, qui a précisé que le gouvernement respecterait ses engagements, à savoir « qu’il n’y ait pas de rupture » dans le versement de la prime.

Dans une évaluation récente, le député PS Dominique Lefebvre, membre de la Commission des Finances, avait estimé de son côté que si le taux de recours de la prime d’activité passait à 66% au lieu des 50% prévus, les besoins supplémentaires en termes de financement pourraient atteindre jusqu’à un milliard d’euros.

Selon les Minutes de la Fed « la plupart des participants ont jugé que si les prochaines statistiques confirment le redressement de l’économie au deuxième trimestre, ainsi que l’amélioration du marché de l’emploi et la progression de l’inflation en direction de l’objectif de 2% fixé par le Comité, il sera alors probablement approprié pour ce Comité de relever le taux des « fed funds » en juin ».

Mais on revise en baisse la croissance!

Moody’s Investor Service revoit à la baisse ses estimations de croissance aux Etats-Unis en raison notamment de la faible performance des économies émergentes et d’une demande mondiale globalement peu vigoureuse.

L’agence table désormais sur une hausse du PIB américain de 2% cette année contre une progression de 2,3% anticipée précédemment. La croissance est en revanche toujours attendue à 2,3% en 2017.

En outre, Moody’s estime que la Fed pourrait relever ses taux tout au plus deux fois cette année. « Les membres de la Fed augmenteront les taux progressivement, donnant aux investisseurs suffisamment de visibilité car ils cherchent à minimiser l’impact négatif que les coûts d’emprunt plus élevés auront sur la croissance et la perturbation potentielle qu’ils pourraient causer sur les marchés financiers mondiaux », explique l’agence.

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Vive hausse des paris sur la hausse des taux de la Fed en Juin