Selon les derniers sondages le vote en faveur du Brexit, de la sortie, serait à 55% contre 45%, soit une avance de 10 points.
Nous attirons l’attention sur trois points:
-la qualité des sondages britannique est traditionnellement douteuse
-les indécis restent en nombre élevé, même si on note une tendance des indécis , surtout agés a basculer vers le Brexit
-les marges techniques d’incertitude sont élévées
A noter que la thématique de l’immigration joue un role important dasn le rejet.
Tous les sondages sont « redressés » et « corrigés » pour tenir compte d’un certain nombre d’éléments constatés dans le passé. Et ceci introduit un biais qui dans les cas exceptionnels comme ceux ci peut fausser les résultats publiés.
Pendant que l’on s’interroge sur le Brexit, voici , ci dessous, un sondage de Pew Research qui mesure la position des citoyens des différents pays à l’égard de l’Union. On constate que la baisse est régulière, les personnes interogées sont de moins en moins nombreuses à etre en faveur de l’UE. On notera qu’en France elles ne sont plus que 38%.
Si l’UE ne disposait pas des outils et des ressources de la propagande institutionnelle, il est évident ques chiffres seraient encore beaucoup plus bas, mais ce qui imporet ce n’est pas le niveau absolu, mais la tendance. Et cette tendance est menaçante.
Bien sur les sondages et les chiffres de ce genre ne sont pas rendus publics et commentés, on les étouffe car si ils étaient publicisés, les opinions anti-EU monteraient encore plus vite, il y aurait un momentum, une effet moutonnier déculpabilisant à se dire anti -EU. L’opinion négative deviendrerait presque l’opnion politiquement correcte car partagée par d’autres. L' »autre » en général accrédite et renforce vos opinions, c’est un phénomène classique.
Tout ce la nous conduit à penser que le rejet de l’UE est non pas un évènement, mais un processus long, déja bien avancé, mais qui n’a pas encore atteint la taille critique.
Le processus n’a pas encore pris conscience de lui même. Si le débat de élection présidentielle de 2017 venait à porter sur cette question, on assisterait à un reclassement , à une recomposition politique de grande ampleur.
L’une des clefs de la progression des opinions négatives à l’égard de l’Union est Mélenchon: il reste contradictoirement européiste et il va bien falloir un jour qu’il résolve ses contradictions. On ne peut à la fois refuser la Loi Travail, dire qu’elle est imposée par Bruxelles et en même temps rester européiste! Le tout enrobé d’une pirouette qui elle aussi est de moins en moins tenable du genre,: « nous sommes contre l’UE actuelle , mais pour une autre Europe ». On n’est jamais à moitié pucellle Monsieur Mélenchon.
Le sondage de Pew Research
