Après avoir un maigre 0,7% au premier trimestre, la croissance française a été nulle sur la période avril-juin, d’après les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique ce vendredi.
Un chiffre inférieur aux prévisions, puisque la Banque de France tablait sur une expansion du PIB de 0,2%, alors que l’Insee visait une croissance de +0,4%.
rechute de l’investissement, consommation au point mort
Dans le détail, « les dépenses de consommation des ménages ralentissent nettement (0% après +1,2%), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) totale se replie (-0,4% après +1,3%) », détaille l’Institut.
Concernant l’investissement, celui en construction recule de -0,4% après +0,4%, ainsi que celui en produits manufacturés (-0,9 % après +3,5 %) et celui en services marchands (-0,2 % après +1,1 %). Par ailleurs, le commerce extérieur contribue positivement à l’évolution du PIB (+0,3 point, après -0,2 point), les importations reculant de -1,3% et les exportations de -0,3%.
L’Insee précise que pour 2016, l’acquis de croissance est actuellement de 1,1%, alors que le gouvernement escompte une expansion de +1,5% cette année. Dans sa note de conjoncture datant de la mi-juin, l’Institut a dit tabler sur une croissance de +1,6%, mais cette prévision ne tenait pas compte de la sortie de l’UE du Royaume-Uni.
Suite au « Brexit », le Fonds monétaire international a pour sa part revu ses prévisions de croissance. Il table toujours sur une croissance de 1,5% cette année, mais a revu en baisse sa projection pour 2017, à 1,25%, contre 1,5% auparavant.