La dépêche du matin

Erdogan a annoncé samedi vouloir contrôler directement les services de renseignements et les chefs d’état-major de l’armée, renforçant encore son pouvoir deux semaines après un putsch raté. Il va également fermer les écoles militaires.


Jean-Claude Juncker, redoute que l’accord conclu en mars dernier entre l’UE et la Turquie pour freiner les arrivées de migrants et réfugiés en Europe ne s’effondre. Il craint un nouvel afflux aux portes de l’Europe. « Le risque est grand. Le succès de ce pacte est fragile pour l’instant. Erdogan a plusieurs fois laissé entendre qu’il voulait y mettre un terme », déclare le patron de l’exécutif bruxellois dans une interview au journal autrichien Kurier. Si cela devait se produire, ajoute-t-il, « on pourrait s’attendre à nouveau à ce que les réfugiés se pressent aux portes de l’Europe ».

La Turquie a jusqu’ici appliqué les termes de l’accord. Il consiste à empêcher les candidats à l’exil de gagner les rives de la Grèce en échange d’une aide financière et de la promesse d’un assouplissement du régime des visas pour les Turcs dans l’UE. Mais le pouvoir turc estime que l’UE n’applique pas sa part de l’accord.   Dans son interview, Jean-Claude Juncker réitère son inquiétude à propos des mesures de répression prises en Turquie à la suite du coup d’Etat manqué du 15 juillet. Mais il critique également la Pologne, où « l’état de droit est mis à mal par l’approche du gouvernement », et dit suivre avec inquiétude les préparatifs d’un référendum sur l’immigration en Hongrie.


[Reuters] Helicopter money talk takes flight as Bank of Japan runs out of runway

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