Clashs peu diplomatiques en Europe

Lors de la conférence de presse conjointe hier avec Merkel, le premier ministre Tchèque, Bohuslav Sobotka a mis les pieds dans le plat : « Nous ne pouvons endosser un système qui impose des quotas obligatoires pour l’accueil des réfugiés ». Merkel n’a su que répondre, balbutiant : « il y a des divergences sur la façon de répartir les  réfugiés au sein de l’Europe, mais sur beaucoup d’autres points, les opinions convergent ». Une réponse qui ne veut rien dire, qui prouve non pas l’habilité politicienne, mais son désarroi.

Ce n’est pas tout: le ministre Polonais des Affaires Etrangères, Witold Waszczykowski a critiqué sévèrement la politique étrangère allemande comme étant trop égoiste , « selfish », citant l’immigration comme l’un des exemples de cet égoisme.  » Tout le monde en Europe n’a pas les moyens de se payer une politique, telle que celle pronée par l’Allemagne. beaucoup de pays, dont la Pologne ont des capacités et possibilités  très limitées.  »

Ce n’est pas encore tout: le ministre Autrichien de la Défense, Hans Peter Doskozil a critiqué violemment Merkel avec son approche « we can do it », « nous pouvons le faire », qualifiant cette approche « d’irresponsable ». Il a ajouté, « ce n’est pas une politique si l’Europe agonise, la tête enfouie dans  le sable »

Source: Frankfurter Allgemeine Zeitung, Die Welt, EUobserver