Voila ce qu’il faut retenir de l’actions de ceux que nous appelons les Zozos. Les chiffres ci dessous viennent de leur confrères, les économistes du FMI.
Dans son rapport pour la réunion semi annuelle, le FMI met l’accent sur la dette globale et les dettes qui lui semblent les plus dangereuse c’est à dire insupportables.
La dette globale a atteint 152 trillions.
Vous en trouvez ci dessous une évolution ventilée entre dette publique et dette privée.
Comment, alors que le monde était déja surendetté en 2007 , a-t-on pu continuer d’en empiler?
Tout simplement en violant les lois économiques fondamentales: alors que le crédit était de plus en plus pourri et irrecouvrable (crédit subprime), on en a baissé le prix, au point de le rendre gratuit. C’est le premier point.
Le second a consité à transformer tous les problèmes de solvabilité et irrecouvrabilité en problèmes de liquidités et on a noyé le monde sous les liquidités monétaires.
Le troisième point a consisté à inflater la valeur des gages, du capital ancien, des actifs anciens et donc de ce que l’on appelle les collatérarux. Ainsi, si on donne en gage des actifs inflatés on peut s’endetter plus.
Enfin quatrième point, last but not least, faute d’avoir des vrais acheteurs pour tout on a fait acheter une partie de plus en plus considérable des dettes/ créances par les banques centrales avec de la monnaie sortie de rien de la monnaie que dans les temps anciens on aurait appelé de la fausse monnaie, on a monétisé une part croissante des dettes.
La croissance des portefeuilles des banques Centrales a été, selon Bloomberg de 21 trillions au cours des 5 dernières années. Elle ont accéléré leurs achats afin de soutenir les cours des obligations, des fonds d’état et des actions, le tout pour « solvabiliser » l’émission de crédit, ce qui a été en son temps la technique de John Law de sinistre mémoire.
Les banques centrales « prêtent » donc leur bilan pour accroitre la masse de dettes dans le système au dela de ce que le marché pourrait supporter et au dela de ce qu’on pourra rembourser.
Les banques centrales ont commencé très haut en qualité, mais elles descendent de plus en plus. En achetant toute la qualité la meilleure, les banques centrales ont laissé le moins bon aux épargnants, (caisses de retraites, assurances etc) et ce sont surtout ces derniers, le privé, qui portent la pourriture. Ce sont eux qui trinqueront en premier un jour prochain, dans le moyen terme. Et là les banques centrales pour éviter le révulsion seront obligées de soutenir le marché de la « pourriture », du deuxième choix, sinon le système pomberait. Donc leur bilan, in fine, se trouvera plombé par la dette subprime qu’il leur faudra ravaler.
Entre temps les banques Centrales auront du prêter leur bilan pour stabiliser le marché de dérivés et là, ce sera l’aventure car personne ne connait la situation réelle.
En bas de la pente, ce sera la monnaie qui sombrera.

ces dettes
