Luxembourg: Erdogan utilise les méthodes des nazis

Luxembourg’s foreign minister said on Monday that the Turkish government’s handling of dismissed civil servants reminded him of methods used by the Nazis, and that, sooner or later, the EU would have to respond with sanctions.

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Les Ambitions néo-Ottomanes d’Erdogan

par Burak Bekdil  •  4 novembre 2016

  • « Nous verrons bien comment votre ami islamiste [Erdogan] se comporte une fois qu’il aura eu raison de l’establishment laïque ». — L’auteur à un ami, 2004.
  • Les frontières que la Turquie a acceptées en 1923 avec le Traité de Lausanne « sont la plus grande injustice faite au pays et à la nation ». — Recep Tayyip Erdogan, Président de la Turquie, 19 octobre 2016.
  • Les nouvelles revendications d’Erdogan semblent marquer le retour de vieux désirs hégémoniques vers l’ouest (Grèce), mais aussi en direction du sud (Syrie) et du sud-est (Irak). La Turquie souhaite évidemment être partie prenante d’une offensive irakienne — mais aussi kurde — contre Mossoul contrôlé depuis 2014 par l’État islamique en Irak et au Levant (ISIS).

En 2013, The Economist a publié en couverture un photomontage fusionnant le sultan ottoman Selim III et le Premier ministre de la Turquie (aujourd’hui président) Recep Tayyip Erdogan, pour illustrer les tendances de plus en plus autocratiques de ce dernier (à gauche). En 2015, Erdogan pose dans son palais avec « 16 guerriers » en costumes qui le protègent, et qui incarnent chacun l’un des 16 régimes qui ont dominé l’histoire turque, y compris l’empire moghol, l’empire timouride et l’empire ottoman (droite).

Sirotant un ouzo dans un café d’Athènes, une chaude après-midi de 2004, un ami, diplomate grec, m’a souri et a dit :

«Vous avez tort au sujet Erdogan. Il va réformer la culture démocratique de la Turquie, l’aligner sur celle de l’Union européenne, renforcer ses liens avec l’OTAN et poursuivre une politique qui favorise la paix dans cette partie du monde. En attendant, il va écraser l’establishment militaire laïque et la Turquie ne représentera plus une menace pour ses voisins ».

J’ai répondu : « Nous verrons comment votre ami islamiste [Erdogan] se conduit une fois qu’il sera venu à bout de l’establishment laïque ».

Douze ans après, j’apprécie toujours de partager un ouzo pacifique avec ce même ami grec. Mais en revanche, les relations de la Turquie avec ses voisins, y compris la Grèce, semblent beaucoup moins paisibles.

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