Gatestone, néocons, Bolton

Avertissement important:

Nous reprenons souvent, pas toujours, des articles de Gatestone Institute. Ils sont très bien documentés car sponsorisés par des gens de la CIA , en poste ou retirés. Ils sont très proches d’une branche des néocons et également de certains milieux sionistes. Bolton a été un moment pressenti pour occuper un poste important dans l’équipe de Trump. La levée de boucliers a été forte car Bolton a la réputation d’être un va-t-en guerre. 

Les analyses sans complaisance aucune de Gatestone sur l’idéologie islamiste, sur la progression de l’islam idéologique, sa marche conquérante nous conviennent.  Et nous avons d’ailleurs suggéré , un peu humoristiquement que les pays européens devraient faire un bout de chemin avec Israel et sous traiter leur lutte anti terroristes aux spécialistes israéliens. Voila  notre convergence principale.

L’autre convergence est la lutte contre une forme de mondialisation sous la coupe de la finance que nous récusons. Nous sommes persuadés que la mondialisation est un phénomène historique, mais à ce titre elle doit venir du bas, bottom up, au rythme voulu par les peuples et pour les peuples; nous sommes contre sa récupération à marches forcées,  par une élite kleptocratique. Gatestone également. 

Nous sommes pour une Amérique forte comme Bolton, mais contrairement à lui, nous ne sommes pas pour une Amérique impériale;  » The world America made » de Robert Kagan n’est pas notre tasse de thé, alliance des nations ne signifie pas vassalisation.

Nous récusons l’unilatéralisme et défendons un multilatéralisme raisonnable. Mais de la même façon, nous admettons avec Gatestone que le comportement des européens est lâche et irresponsable: ils prétendent être indépendants quand cela les arrange mais veulent rester protégés par les USA et ne pas contribuer aux frais de leur défense. C’est incohérent, et c’est bien européen socialisant : profiter sans payer.

Déja à cause de cette attitude, Kissinger a persuadé Nixon qu’il avait raison de libérer le dollar de son lien à l’or , de payer en fausse monnaie et d ‘en émettre tant qu’il voulait pour repousser les contraintes de financement, cela a donné un ordre du monde pervers. 


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Gatestone Institute conducts national and international conferences, briefings and events for its members and others, with world leaders, journalists and experts — analyzing, strategizing, and keeping them informed on current issues, and where possible recommending solutions.

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Ambassador John R. Bolton, Chairman

Donald Trump et le retour de l’Anti-américanisme Européen

par Soeren Kern  •  23 novembre 2016

  • La critique européenne de Trump va bien au-delà du simple mécontentement. La condamnation du prochain président révèle un mépris enraciné de longue date pour les États-Unis, et pour les électeurs américains qui ont démocratiquement élu un candidat qui s’est engagé à rétablir la force économique et militaire des Etats Unis.
  • La principale cause du désordre mondial est la carence d’un leadership américain tant sur le sol américain qu’à l’étranger. Les décisions ineptes en série prises par Obama pour réduire l’influence militaire américaine dans le monde ont créé des vides géopolitiques qui ont été comblés par des pays et des idéologies foncièrement hostiles aux intérêts et aux valeurs occidentales.
  • Au cours des soixante-dix dernières années, les États-Unis ont dépensé des centaines de millions de dollars chaque année pour garantir la sécurité allemande. Aujourd’hui, l’Allemagne refuse obstinément d’honorer les engagements qu’elle a pris à l’OTAN d’affecter 2% de son PIB au budget militaire. Les Allemands se disent offensés que Trump leur demande de prendre leur juste part des dépenses consacrées à leur défense.
  • Les erreurs de politique étrangère du président Obama ont rendu l’Europe beaucoup moins sûre qu’il y a huit ans. Mais les élites européennes ont jugé négligeables les faux-pas d’un président qui leur est apparu avant tout comme un « mondialiste » capable de réconcilier les États-Unis avec l’image que les Européens s’en font. Trump, en revanche, est un nationaliste qui veut rendre les Etats-Unis conformes à l’image que les Américains eux-mêmes se font de leur pays – sans se préoccuper de ce que pensent les Européens.
  • L’anti-américanisme des Européens ne peut que croitre à l’avenir, non à cause de Trump ou des politiques qu’il mènera, mais en raison des « mondialistes » européens eux-mêmes. Ces derniers semblent se désespérer de pouvoir sauver une Union européenne en déroute opaque, irresponsable, anti-démocratique, et qui accapare la souveraineté de l’Etat-nation tout en faisant croire qu’elle lui est une alternative.

En Allemagne, Der Spiegel, un magazine de Hambourg, sans doute l’un des plus vendus en Europe, a publié une cover avec la tête de Trump en météore géant dévalant vers la terre. Le titre indique : « La fin du monde (tel que nous le connaissons). »

L’anti-américanisme européen – en déclin sous la présidence de Barack Obama, qui a piloté les Etats-Unis vers plus de mondialisation sans tenir compte du sentiment national américain – effectue un retour en force.

La victoire électorale de Donald Trump a été saluée au vitriol par l’establishment médiatique européen. Il faut remonter à la présidence de George W. Bush pour retrouver un sentiment anti-américain aussi incandescent.

Les télévisions européennes, les radios et la presse écrite ont réagi au 9 novembre, date de l’élection américaine, par une avalanche de reportages, éditoriaux et commentaires qui vont du négatif à la rage noire.

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Une réflexion sur “Gatestone, néocons, Bolton

  1. Méfions -nous de se qui se donne à voir trop facilement et semble constituer des évidences..La vérité apparait en « négatif » des apparences. Anticiper la nouvelle donne géopolitique mondiale après l’élection de Trump, qui va incontestablement influer sur l’ordre politique et économique du monde est un exercice périlleux pour les non initiés..
    Ceci dit bravo pour votre travail de décryptage très apprécié qui amène un éclairage pertinent.
    merci

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