Macron confirme son intention de ne pas passer par le « piège » de la primaire à gauche . « Le Président a pris une décision très digne et courageuse, mais cela ne rebat absolument pas les cartes de la primaire », déclare l’ancien ministre de l’Economie au Journal du Dimanche, et de lâcher : « S’il avait été le candidat naturel, il n’y aurait pas eu de primaire ».
Hollande s’est fait piéger
Macron analyse le renoncement du Chef de l’Etat comme une machination de l’appareil politique. « Regardons les choses en face : ces dernières semaines, un piège construit par l’appareil, et jusqu’au sein du gouvernement, s’est refermé sur lui pour qu’il ne soit pas candidat à la primaire ». L’ancien ministre ne se dit pas surpris de cette décision et s’évertue prendre de la hauteur et de la distance avec François Hollande : « Je ne m’attendais à rien parce que c’est quelqu’un de secret et d’inattendu », dit Macron.
Macron, pour le modernisme
Macron tente de rassembler le plus largement possible autour de son nom et de son projet : « Je lance un appel à tous ceux qui, quelle que soit leur sensibilité politique, veulent faire entrer la France avec optimisme dans le XXIe siècle, et parmi ceux-là évidemment ceux qui avaient pu placer leurs espoirs dans le projet de François Hollande. J’en appelle à tous les progressistes. J’ai d’ailleurs noté que le Président avait utilisé ce terme dans son allocution, alors qu’il ne l’emploie pas habituellement ».
« J’ai déjà plusieurs centaines de parrainages »
Emmanuel Macron tente de rassurer sur la légitimité de sa candidature et de sa démarche. Il indique ne pas encore avoir reçu les 500 parrainages d’élus nécessaires pour briguer la présidentielle, mais soutient : « J’en ai déjà plusieurs centaines. Je ne vais pas faire de faux suspense sur ce sujet. Je suis confiant ».