La destruction des villes moyennes, la ville de Valenciennes

Article Bruno Bertez du 4 décembre 2016

Titre : La destruction des villes moyennes, la ville de Valenciennes

La destruction des classes moyennes, la ville de Valenciennes.

Valenciennes a été sauvée du naufrage par Borloo. La ville sombre à nouveau.

Les commerces du centre ville sont à vendre ou à louer, tous à l’affiche à l’agence Soyez.

La ville se désertifie. Seules tiennent les franchises du capital médiocre, véritables rouleaux compresseurs. Les chouchous des banques et des politiciens.

Tous les « beaux commerces », comme on dit là-bas, ferment, les uns après les autres.

Les commerçants se prolétarisent, leurs fonds ne valent plus rien. La ville devient une ville « dortoir ». Le soir, elle est envahie par les « peaux rouges », la racaille qui vient des banlieues chaudes comme Denain… L’insécurité et l’incivisme règnent en maître, ils sont en terrain conquis.

La police est débordée, il est vrai qu’elle passe son temps à verbaliser le stationnement dans le centre ville. Pendant ce temps, la clientèle quitte la ville, aspirée par les banlieues qui « florissent » grâce aux avantages fiscaux et aux subventions et aux terrains bradés ou donnés. Et certainement grâce aux pots de vin.

Les rues du centre ville deviennent le repère des dealers, attirés par l’université. Quand un commerce ferme, il est remplacé par un kebab, il y a un périmètre, Rue de Lille, où on compte 12 kebabs sur 300 mètres. Les autres commerces sont fermés, invendables. Le blanchiment de la drogue. Les exploitants achètent en cash avec des valises de billets, défiscalisés.

Les restaurants normaux sont fermés ou, s’ls sont ouverts, ils sont vides. Le plus bel édifice, la plus belle maison, le Grand Hôtel est en redressement judiciaire. Tout le personnel ancien, compétent, qui gagnait bien sa vie, a été licencié. Il faut baisser les coûts. Il faut laminer. Normal, il n’y a plus de classe moyenne.

En revanche on va ouvrir un hôtel 5 étoiles, c’est tout un symbole.

Envahissement par les marginaux, les paumés, les délinquants, et des enclaves pour les ultra-riches, voilà le résumé.

Tout est dit.

 

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