Pays Bas , vers un chaos discret

Geert Wilders  (GW) est leader du parti pour la liberté, the Party for Freedom, PVV. C’est un parti anti islam dont le programme est de fermer les frontières, de fermer les mosquées, de sortir de l’euro et de reprendre la souveraineté confisquée par l’Union.
Les sondages le donnent en tête des élections qui vont se tenir en Mars prochain.
Bien entendu on parle peu de ces élections ailleurs en Europe car il ne faut pas donner de mauvaises idées et montrer que le mouvement de refus des libéraux eurocrates est général, il y aurait effet d’entrainement et d’imitation, les peuples s’enhardiraient. Il faut que les peuples eurosceptiques se sentent seuls et aient mauvaise conscience. Il faut qu’ils aient peur. Déjà avec le vote Brexit, le vote anti Renzi et l’élection de Trump, les anti-globalistes se sentent des ailes!
Les sondages sont favorables à GW et le CER, le Centre Européen pour la Réforme pense qu’il ya 80% de chances pour qu’il soit le vainqueur des élections selon les travaux de Rem Korteweg. Depuis 2 mois, GW caracole en tête.
 Wilders ne sera pas premier ministre car même si il gagne  les autres partis, comme en France, refuseront de former une coalition avec lui. Selon toute vraisemblance, la situation politique néerlandaise sera confuse, voire chaotique. GW fera valoir qi’il représente la volonté populaire.
 

Getty

Ci dessus Geert Wilders coupe une étoile du drapeau européen, symbole du départ des pays Bas 

Le premier ministre néeerlandais, Rutte a exclu une coalition entre son parti, et le PVV.
Les derniers sondages donnent 35 sièges au PVV de Wilders sur les 76 nécessaires pour former un gouvernement. Le VVD de Rutte ne ferait que 23 sièges. Selon les simulations, pour faire une coalition alternative il ne faudrait pas moins de 5 partis, ce qui garantit l’instabilité, évidemment. La chute assez rapide la coalition rendrait nécessaires de nouvelles élections.
Merci Merkel, le génie tant admiré de la politique Allemande est à l’origine des deux grandes causes de crises de l’Union en attendant la troisième, la crise bancaire:
-la première est la crise de la dette avec la volonté idiote de faire participer le secteur privé aux pertes sur les dettes souveraines( l’imbécile PSI) , ce qui a brisé le caractère sacré des dettes souveraines, lesquelles sont le fondement du système, problème que les conseils de Sarkozy n’ont pas vu
-le seconde est la crise des migrants quand elle a ouvert en grand les portes de l’Europe pour résoudre la crise démographique allemande  (plus d’ un million d’entrées) . Là encore les lâches chefs de  gouvernement européens n’ont pas protesté et même si maintenant, Merkel a plus ou moins fermé les portes et ralenti l es flux, les problèmes sont là, les pays euros  sont destabilisés.

 

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire