Trump ne compose pas , au lieu de se banaliser, de mettre de l’eau dans son vin, il décline concrètement ses choix et orientations . Cela en choque beaucoup d’autant qu’il met de coté le langage diplomatique convenu. Après le front intérieur se constitue un front extérieur contre lui. Trump est persuadé que les USA ont les forces et les atouts pour changer l’ordre du monde.Selon lui le ROW , le reste du monde n’est fort que des faiblesses de l’Amérique. Il a raison, mais pas totalement.
Ce qui est vrai c’est que le laxisme de la gestion américaine a permis aux concurrents stratégiques d’être plus fort et plus vite qu’ils ne l’auraient été si les USA avaient géré sérieusement leurs affaires et si par exemple ils n’avaient voulu tout fair en même temps: le beurre, les canons et les drones.
Mais Trump n’ a pas compris que les élites américaines faisaient payer l’ordre du monde, » the world america made » aux pays étrangers d’une façon indirecte, par le système monétaire et le seigneuriage. Il a oublié que si Nixon a modifié unilatéralement le système monétaire, c’est parce que les partenaires des USA refusaient de payer pour leur défense et donc il a voulu les faire payer indirectement. Trump est persuadé que des gens comme les Allemands par exemple sont de parasites, ils profitent de la protection US sans la payer.
De proche en proche on va s’apercevoir que la vision de Trump et de son équipe touche tout et que le puzzle s’emmèle.
Les marchés s’interrogent: nous sommes dans une vraie incertitude et elle touche quasi tout.
Le seul point fixe à ce stade, ce sont les banques centrales et singulièrement la Fed; elle n’a rien laissé transparaitre, or elle est quasi maitresse du jeu car c’est elle qui choisit soit de solvabiliser la politique de Trump comme elle l’ a fait de celle de Reagan et de ses déficits , soit de la contrer au prétexte de risque inflationniste.
Nous vivons une période intéressante, au minimum!
The annual World Economic Forum meeting
in Davos, Switzerland is underway this week, and among the early speakers is
Chinese President Xi Jinping, his country’s first head of state to address the meeting.
In an interview with Bloomberg this morning,
UBS Group AG Chairman Axel Weber said that the mood at the meeting
was too gloomy, saying the possibility of worsening trade relations between China and the U.S. would be an opportunity for European countries.
L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis mi-2014 en décembre, portée par une hausse du tarif des transports aériens et l’impact du « Brexit » sur la livre. A noter que le Royaume Uni a eu en 2016 la croissance la plus forte parmi les pays du G7!
Selon des données publiées mardi par l’ONS, l’institut national de la statistique, les prix à la consommation ont augmenté de 1,6% le mois dernier sur un an, soit leur progression la plus marquée depuis juillet 2014. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé une hausse de 1,4%. En novembre, l’inflation avait été de 1,2% sur un an.
La Banque d’Angleterre a dit il y a deux mois anticiper un bond de l’inflation supérieure à 2,7% d’ici la fin de cette année, la chute de la livre sterling suite au vote des Britanniques de quitter l’Union européenne augmentant le coût des importations.
Depuis, la livre a encore reculé, étant passée sous la barre des 1,20 dollar lundi, un plus bas de plus de 30 ans, et les cours du pétrole ont rebondi. De nombreux économistes du secteur privé prévoient une inflation à 3%, peut-être dès cet été.
Depuis le début de l’année, la livre est en recul de près de 20% par rapport au dollar et de près de 13% vis-à-vis de l’euro. Les prix à la production ont de leur côté augmenté de 2,7% sur un an au mois de décembre, soit leur progression la plus prononcée depuis mars 2012.