Présidentielles: une grande claque historique pour la fausse droite

Qui a dit: nous avons la droite la plus bête du monde?

Certainement pas un fin connaisseur de la politique, car si il l’avait été son constat aurait été: il n’y a pas de droite en France. Il n’y a pas de parti conservateur, le groupe le plus important, ce sont les Républicains, même référence que … Chevènement.

Ah la République! Comment un mot creux, une forme vide, fourre- tout peut il symboliser un programme social ? C’est le refuge de l’ignorance, du vide et bien sur de la tromperie. Etre républicain, qu’est ce que c’est, pourquoi faire? Pour servir qui, pour représenter qui ? Tout le monde? Toutes les abstractions, toutes les illusions? En fait ils ne veulent représenter personne, ils veulent servir, servir des idées, des idéologies et la déesse « Economie ». Ils veulent comme Hollande l’avait tenté, utiliser leur étiquette pour faire le contraire. Ils n’ont même pas été capables de comprendre la nouvelle donne politique, la dynamique,  créées par la tripolarisation, puis le retrait de Hollande et le retour à gauche du PS. Ils ont trébuché à la première occasion! La machine à perdre est en marche.

Il ont eu 4 ans pour réfléchir, pour élaborer , pour essayer de comprendre le monde l’Europe, la société française, étudier les courants  qui la traversaient choisir des hommes et des équipes et au bout de ces 4 ans, ils sont devancés par un outsider, un quasi inconnu soutenu par les milieux d’affaires du Très Grand Patronat,  les milieux financiers, les milieux  globalistes et européistes alors que la classe moyenne, base de l’électorat conservateur français  est en pleine révolte. Ils ne sont même pas capable de surfer sur un courant porteur! Il y a des claques qui se perdent. aucune réflexion stratégique, aucune tactique, rien que l’attente béate d’un succès par défaut, par rejet , attente déçue par la montée d’un troisième homme créé de toutes pièces, d’un monsieur X. .. venu d’ailleurs!

Tout ce que la pseudo droite sait faire ,  c’est battre … la droite de la droite. Battre le parti qui draine les troupes de droite, battre la formation politique qui peut lui apporter la légitimité populaire, le parti qui représente la base, celui qui incarne le révolte et le refus. Honte à tous ces petits messieurs en costume trois pièces. Tout ce que la droite sait faire c’est se battre elle même. Nous sommes dans l’absurde, dans la négation de la démocratie représentative.

Ceux qui sont « contre », les gens qui votent Front National, Mélenchon, plus  les fourvoyés qui votent encore Républicains, sont au total majoritaires et … ils risquent de ne pas être représentés par le fait d’un système scélérat et d’une nullité crasse du personnel politique! 

Avec pareille situation politique, le pays sera ingérable , ce n’est plus le 49-3 qu’il faudra utiliser, mais la police militarisée dans les rues. Surtout avec un Macron falot, baudruche gonflée par le Patronat . Seul l’espoir d’une soupape en 2017 a permis de tenir socialement, dans  un calme relatif; mais cet espoir trompé, il ne restera aucun moyen d’expression du refus et du mécontentement. Il ne restera que la rue. Les questions de l’immigration, du remplacisme, du déclassement, de la pauvreté, de la perte d’avenir toutes ces questions sont suffisamment angoissantes pour se traduire par des débordements. La fonction politique est toujours double , à la fois exprimer et contenir.

L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui arrive en troisième position dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, battrait le candidat de la droite François Fillon au second tour, selon un sondage Kantar-Sofres-Onepoint pour Le Figaro, RTL et LCI publié dimanche.

Le candidat du mouvement « En marche! » l’emporterait, que ce soit face à l’ex-Premier ministre (58-42) ou face à la présidente du Front national Marine Le Pen (65-35).

François Fillon l’emporterait lui face à la leader frontiste (60-40).

Au premier tour, Marine Le Pen (25%) arrive en tête des intentions de vote devant François Fillon (21%) et Emmanuel Macron (20%).

Benoît Hamon, tout juste investi candidat du Parti socialiste contre Manuel Valls, est lui crédité de 13%.

L’ex-ministre de l’Education devance le candidat de « La France insoumise » Jean-Luc Mélenchon (10%) et le président du MoDem François Bayrou (5%) qui n’a pas encore dit ses intentions pour l’élection.

En cas d’absence du leader centriste, les rapports de force sont quasiment similaires : Benoît Hamon (15%), Jean-Luc Mélenchon (10%), Emmanuel Macron (21%), François Fillon (22%), et Marine Le Pen (25%).

« Compte tenu des incertitudes et de l’instabilité actuelles, un second tour sans François Fillon n’est plus exclu, même si ce n’est pas le plus probable à ce stade », a déclaré Emmanuel Rivière de la Sofres. « Ce qui renforce la dynamique d’Emmanuel Macron, c’est surtout le ‘Penelopegate’. C’est la dégringolade de François Fillon qui fait monter Emmanuel Macron. »

Les électeurs de Marine Le Pen sont les plus sûrs de leur choix au premier tour (78%), devant ceux de François Fillon (61%), de Jean-Luc Mélenchon (56%), de Benoît Hamon (46%) et d’Emmanuel Macron (41%).

Le sondage a été réalisé en ligne les 26 et 27 janvier auprès d’un échantillon de 1.032 personnes inscrites sur les listes électorales représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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