Un fonds français s’oppose au projet de Walt Disney de prendre le contrôle intégral d’Eurodisney. Eurodisney a été une catastrophe pour les actionnaires privés , et ce délibérément. Tout a été conçu pour qu’ils ne gagnent jamais rien et perdent tout. Depuis les transferts inter groupe jusqu’aux valorisations finales de l’opération de retrait. C’est donc à très juste titre qu’un minoritaire s’oppose à l’opération. Espérons qu’il aura gain de cause et qu’il ira jusqu’au bout.
Un fonds spéculatif a rallié à lui d’autres actionnaires minoritaires pour faire obstacle au projet de Walt Disney de prendre le contrôle intégral d’Euro Disney, selon une lettre dont Reuters a pris connaissance.
Le fonds parisien CIAM, qui détient 1,4% des actions du parc de loisirs de Marne-la-Vallée, a écrit à son conseil d’administration pour l’informer de son opposition à ce qu’il croit être une tentative du groupe américain d’évincer les actionnaires minoritaires. Il ajoute qu’il est soutenu par plus de 5% des actionnaires d’Euro Disney, en comptant ses propres parts.
Euro Disney, réagissant dans un communiqué, estime lui que le groupe de Burbank a développé une solution à long terme qui tient compte de tous les actionnaires et qui lui permettra de mener à bien sa stratégie, tout en offrant aux minoritaires la possibilité de sortir du capital avec une prime intéressante. La prime n’est intéressante que parce que Disney a fait en sorte que l’évaluation boursière soit très basse et sans rapport ni avec les actifs réels, ni avec la valeur stratégique d’Eurodisney. Nous sommes dans un abus de majorité.
Walt Disney avait annoncé en février son intention de prendre le contrôle intégral d’Euro Disney, après avoir augmenté sa participation en rachetant l’essentiel des parts de Kingdom Holding, la holding du prince saoudien Al Walid bin Talal.
Le groupe de divertissements et de loisirs américain propose deux euros par action aux minoritaires, soit une prime de 67% sur le cours de clôture d’Euro Disney du 9 février, la veille de l’annonce de l’offre.