Altice aurait déjà contacté des banques pour préparer la vente d’une partie de ses pylônes, un actif clairement désigné la semaine dernière par Patrick Drahi comme pouvant servir à désendetter son groupe. Les informations obtenues par Bloomberg laissent même penser que des rencontres sont en préparation avec des sociétés du secteur, comme le Français TDF et l’Espagnol Cellnex.
Nous revenons aux fondamentaux, comme je l’ai déjà dit, pas de fusions & acquisitions, et nous nous concentrons sur le désendettement en identifiant des actifs non-stratégiques à céder, et une potentiel vente des antennes-relais pourrait favoriser ce désendettement
, avait expliqué Drahi le 14 novembre lors de la conférence TMT organisée par Morgan Stanley à Barcelone.
Une opération pourrait aboutir sur la première moitié de 2018.
Des milliers de pylônes
SFR est le second plus gros propriétaire de pylônes d’antennes relais en France. Dans la présentation réalisée la semaine dernière par Cellnex, qui s’est entendu avec Bouygues pour récupérer une partie de ses pylônes, Orange est crédité de 20.900 pylônes et SFR de 18.100. Bouygues en a encore 12.800.
Combien Altice pourrait récupérer d’une telle vente ? Les 18.100 pylônes pourraient représenter 5,2 milliards d’euros. Un approche plus fine donnerait 3 à 4 MdsE de valorisation pour les pylônes français et portugais du groupe.
Altice réduira-t-il la voilure sur les contenus ?