Editorial, à propos d’un livre qui parle de votre nouvelle servitude

Europe All Inclusive, ce livre vient d’être publié par The Hungary’s Századvég School of Politics Foundation. il est écrit par l’ancien président Tchèque Vaclav Klaus. Il est deja traduit en 6 langues.

Cet ouvrage est écrit par un ancien Président, cultivé, raisonnable. Pas par un populiste primaire, illuminé. Il   explique:

« Ce que nous voyons maintenant, c’est un changement fondamental qui met en question le futur de l’Europe et plus particulièrement la partie d’elle même qui est « intégrée ». Elle est dominée par l’hypocrisie, le pseudo humanisme, et autres concepts douteux. Les plus dangereuses d’entre eux  sont ceux  qui sont à la mode , ils sont suicidaires , en particulier les idéologies du multiculturalisme et le droit de l’hommisme. 

Ces idéologies promeuvent l’idée que migrer est un droit de l’homme et que le droit migrer implique d’autres droits comme les redistributions sociales, les prestations et en général , les dépenses de welfare en faveur des migrants. 

L’Europe est affaiblie par cette utopie de gauche qui cherche à transformer un continent jadis fier de son passé en un état solidariste ,  inefficace , qui transforme ses citoyens en clientèle enfoncée dans la dépendance. « 

L’idée de base des thèses post modernes est celle de la destruction, pire la négation du passé. Il faut détruire les invariants, il faut que tout soit relatif, contestable, jetable. Il faut rendre l’histoire, l’héritage, la filiation  nuls et non avenus. Il faut détruire ce que l’on appelle les filiations, les dettes inter-générations, la reconnaissance, bref il faut détruire la verticalité de nos sociétés et la remplacer par une horizontalité dans laquelle tout s’équivaut.

Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire qu’il faut faire tabula rasa, détruire les acquits, les significations, les déterminations issues du passé  et les remplacer par autre chose.

Tabula rasa (littéralement : table rase) est un concept philosophique épistémologique selon lequel l’esprit humain naîtrait vierge et serait marqué, formé,  impressionné par la seule expérience.]

Quelle autre  chose? Pour avoir la réponse il faut faire un détour et se rendre compte que détruire le passé, les invariants, les signifiants, les valeurs, les spécificités du passé, c’est l’équivalent de détruire les identités, de détruire les êtres. Car nous sommes le produit de notre passé, de  celui de nos parents , de notre environnement, de notre village, de notre culture, de notre pays etc. Si on détruit votre identité, ce que vous étes, vous êtes un tableau noir, vierge totalement disponible pour que les dominants, les nouveaux maîtres  écrivent ce qu’ils veulent: la modernité; c’est a dire que vous devenez disponible pour le remplaçant de  l’être qui n’est rien d ‘autre que l’avoir. Vous devenez le sujet, le serf parfait, docile, celui qui n’est rien d ‘autre que ce qu’il consomme. Vous cessez d’être citoyen porteur, habité par une identité, vous devenez un agent économique, soit travailleur, soit consommateur, soit autonome, soit assisté. Vous passez de l’état d’individu avec ses déterminations propres, historiques, a celui de jouet, de cible  de la publicité, de la propagande, rampant, la bouche ouverte et la main tendue.

Les pays d’Europe Centrale, ex pays dits de l’Europe de l’Est ne sont pas contaminés par les idées post-modernes de la Social Justice. Ils sont vaccinés contre les idéologies politiques, celles qui prétendent détenir la Vérité et au nom desquelles on doit se coucher. Ils ont déjà donné et ne sentent pas  coupables d’avoir raté le communisme, Surtout pas. ils n’ont pas  envie de racheter leurs erreurs , ils ont envie de vivre. Vivre leur vie, la leur.

Et ceci se comprend, il suffit de refaire l’histoire des idées. Les pays d’Europe de l’Est sont des pays ex communistes, ils été asservi au nom d’une idéologie. Ils ont vécu sous le joug et à ce titre ils savent ce qu’est la servitude, ils savent ce que c’est qu’être dominé, serf, à genoux. Ils savent que le marxisme, transformé en idéologie politique, est scélérat; que c’est une idéologie au service d’une élite qu’elle soit Nomenklatura  ou autre. Ces  pays savent que lorsque l’on détruit  les valeurs du passé par un processus tyrannique, venu d’en haut alors il faut bien les remplacer par des valeurs nouvelles et que toujours, les nouvelles sont celles du plus fort, celles des détenteurs  du pouvoir; celles qui conviennent aux maîtres du moment, aux dominants!

Les idées de la Social Justice sont un avatar des thèses communistes poussées par les  intellectuels marxistes. Les marxistes se sont trompés, ils ont soutenu le stalinisme, le maoisme. Ces intellectuels sont à notre sens responsables des massacres, des exterminations, des génocides.  Ils ont soutenu des  régimes dictatoriaux, sanguinaires et rigoureusement non démocratiques. Pourquoi? Parce que ces salopards prétendaient dire, proclamer, écrire la Vérité.

Au lieu de remettre en chantier le présupposé selon lequel le marxisme devait conduire à la Révolution, et la fatalité du sens de l’histoire, nos intellectuels ont persévéré dans la même voie , celle de la radicalisation culturelle des recherches de Marx. Grâce aux découvertes de la linguistique Saussurienne , du structuralisme, aux découvertes sur l’inconscient et l’esprit humain, aux découvertes sur la prise de l’humain  dans les signes, grâce à l’herméneutique et aux philosophies du soupçon, ils sont remonté en amont de notre culture,  ils ont radicalisé les concepts et les outils  marxistes, et ont tenté une critiques des concepts de base, des concepts radicaux, des pierres angulaires  autour desquels s’ organisent nos sociétés; le père,  le capital, le genre, la valeur, la Vérité,  la monnaie, le langage…ils se sont attaqué à la binarité.  Ils ont selon l’entreprise  de gens comme Derrida déconstruit notre langage, note sociétés, nos valeurs, nos repères , bref  nos identités. Et bien sur ils se sont livrés à une destruction de masse d’autant plus profonde et diffusée que le capital, les Très Grandes Entreprises du capital mondial délocalisé avaient le même intérêt ; un intérêt  dans la destruction de nos repères, de nos identité, de nos frontières, de notre être en général  pour le remplacer par l’avoir. Le projet des post marxistes déconstructeurs comme Althusser, Derrida, Kristeva, Paul de Man, Goux,  Butler, etc   est de masquer leur erreur historique criminelle (leur erreur en tant que classe d’intellectuels pas forcement en tant que personnes) , celle qui les a conduit a soutenir l’URSS puis Mao, erreur historique criminelle, par une théorisation plus fondamentale, plus radicale, plus destructrice et cela a donné, au plan politique, social et sociétal: la social justice, le post modernisme. La French Theory récupérée par les penseurs de la publicité, par les stratèges du grand capital et tous ceux qui ont financé la diffusion de ces idées dans les universités. Tout est devenu relatif, contingent, fruit d’une sorte de rapport de forces et de violence . Tout est analysé en  termes de domination voila ce qu’il faut comprendre. 

Si on analyse tout en terme de  domination, domination du capital , domination du père, domination du mâle blanc colonisateur, domination de l’argent, domination du phallus, domination de l’écrit,  domination de l’oedipe, … alors tout doit et peut être renversé. Voila le fond de la nouvelle révolution. Et c’est la même erreur que celle que nos zozos philosophes ont commises en passant du  marxisme en tant que tentative scientifique historique  à la volonté/nécessité  de faire la révolution sociale. Le passage de l’un a l’autre n’est nullement nécessaire, nullement positif, nullement souhaitable, nullement opportun,  voila ce que nos philosophes n’ont pas compris. Car se qui se perd en route vers ce genre de révolution, c’est la démocratie! Car pas plus qu’il n’ y a une aile marchante, fer de lance  prolétaire de la révolution économique , il n’y a d’aile marchante, fer de lance  de la pensée pour faire la révolution sociale. Les prolétaires se sont faits baiser par les Nomenklatura lors du passage au socialisme dit réel et les citoyens se font baisser par les intellectuels lors du passage à la social justice.

Les philosophes post modernes engrossent le peuple, les peuples de leur idée de la révolution , de leur idée de ce que devrait être la société et ils réalisent leur désir, à eux, le leur pas celui des peuples. Cette pseudo révolution vient d’en haut pas d’en bas, elle n’est pas  bottom up, produite par le peuple, elle est top-down, imposée par les élites  comme celle qui a ensanglanté le socialisme réel. Elle n’est pas libération mais asservissement, nouvel échange de chaines. Ces intellectuels font levier sur le peuple , ils l’exploitent  pour satisfaire leur ego lequel n’est que l’autre forme de leur volonté de puissance. La seule qu’ils peuvent développer en tant qu’impuissants.

Les intellectuels qui guident ces révolutions sont les fourriers, les mercenaires , les compradors du Très Grand Capital.

En Prime :

 In February 2018, Former Czech President Václav Klaus (left) delivered a copy of the Hungarian translation of his book, Europe All Inclusive, to Viktor Orbán (right), the Prime Minister of Hungary. (Image source: Václav Klaus Institute)

The following are excerpts of a speech, « Is Our Membership in the EU a Real Blessing?« , delivered by Václav Klaus at the Corvinus University of Budapest on February 22, 2018:

I came to Budapest to participate in the launching of the book about the recent mass migration to Europe. Its formal launching took place yesterday in the Hungarian Academy of Sciences.

Our ambition in writing the book was to contribute to the refutation of the false and misleading interpretations of the current European migration crisis. They have been promoted and propagated by the European political and intellectual elites with their progressivist, multicultural, politically correct views and attitudes. Their thinking is based on the untenable assumption that the mass migration is a positive social phenomenon. We strongly disagree. It is not a positive phenomenon, it destabilizes Europe, it endangers the peaceful and quiet developments in individual European countries.

History teaches us that any mass migration creates considerable cultural, social and political conflicts, shocks and tensions. Its costs have always been much higher than its benefits. We see it in Europe these days. The costs connected with it are high and visible and – to be frank – we have not been able to find any benefits from of it. It is evident that Europe does not need any mass migration.

We are aware of the specifics regarding the current mass migration, of the Hungarian stance, which is the result of the courageous — and in Europe singular and isolated — position of Prime Minister Orbán. We can assure you that his views are greatly supported in the Czech Republic. I am glad to say that my own views are very similar to Prime Minister Orbán’s views.

There are plenty of arguments suggesting that the contemporary migration crisis is connected with the post-democratic character of the EU: it is a by-product of the already long-existing European crisis; systemic errors and misconceptions of European policies; built-in defects of EU institutional arrangements, and the ideological confusions and prejudices of European multicultural political elites.

My criticism is based on the fact that we are – due to our EU membership – once again masterminded from abroad and that our sovereignty is again considerably constrained.

The substance of my polemics with the EU arrangements is based both on the criticism of the negative effects of the ambitions to centralize economically and excessively unify the European continent. It is also based on those who underestimate the negative consequences of undemocratically suppressing nation-states in favor of a pan-European governance.

In the communist era, our dream was to be free citizens, not just inhabitants of our non-free states. Regarding mass migration, the issue of citizenship has become crucial again. Citizenship reflects that one belongs to a particular political community. I strongly disagreed with a well-known and often quoted statement by President Obama, when he famously announced that he is « a citizen of the world ». The European political elites similarly keep saying that they are citizens of Europe. Yet, it is impossible to be a citizen of Europe. Europe is not a political community. One can only be an inhabitant of Europe.

I want to live in a Europe with less of the EU and with more of the nation-states. The currently prevailing EU ideology (I call it Europeism) systematically undermines the traditional, historically proven building blocks of the European society: the nation state, the family, the man.

I am very much in favor of the increased openness of the European society. It was attained in the first phase of the European integration process (in the era of the EEC and the EC). I am, however, very critical of the increased bureaucratic centralization, of the permanently growing regulations that suppress human activity, and of the frustrating de-democratization that is connected with the second phase of the European integration process (with the era of the EU), with the European unification. To sum it up, our membership in such an entity is a very mixed blessing. We should have the courage to say it loudly.

*  *  *

Václav Klaus is the former president and former prime minister of the Czech Republic and author more than 40 books, including: Europe All Inclusive: A Brief Guide to Understanding the Current Migration Crisis » (2017), Blue Planet in Green Shackles: What Is Endangered: Climate or Freedom? (2007) andRenaissance: The Rebirth of Liberty in the Heart of Europe (1997). The excerpts were shortened by Josef Zbořil and are reprinted here with the kind permission of the author.

8 réflexions sur “Editorial, à propos d’un livre qui parle de votre nouvelle servitude

  1. Merci monsieur Bertez pour votre réponse qui une fois de plus montre votre humanité et votre grande compréhension et savoir que vous partager si généreusement.
    Je pense aussi que nous sommes à un moment critique pour l’humanité, pour un monde humain o‘u l’homme à une place et une valeur autre que mercantile.
    Ou bien, un monde déshumanisé, « transhumaniste » qui se projette uniquement dans l’espace au figuré et au propre :
    Les programmes d’expansion vers l’espace coutent des trillions et trouvent tous les fonds nécessaires alors que les programmes pour améliorer les conditions de vie de l’humain sur terre et préserver la biodiversité (qui baisse dramatiquement et en continue) ainsi que le partage , la préservation des ressources financières et naturelles, ces thèmes, essentiels à notre survie et paix sociale, ne trouvent plus de financement suffisants car ils ne sont ni rentables, ni « trendy » puisque l’humain devient inutile obsolète et couteux.
    Malheureusement il n’y a plus aucune réaction d’échelle,
    Tout est, comme vous le répétez si souvent et si justement, illusion, pour divertir les gens qui se laissent volontiers abrutirent, n’ont plus de mémoire et vivent uniquement dans l’instant à la recherche de la récompense, dérisoire et immédiate et par procuration en adorant « le veau d’or » et en se gavant d’espoirs mensongers bien sur, de lendemains toujours meilleures.
    De ce fait, la nature a completement changé au niveau des valeurs morales sociales entreprenariales, familiales ..qui étaient notre héritage, nos cultures
    et sont remplacées par un monde uniformisé robotisé financialisé à outrance et de plus en plus déshumanisé.
    Ces hommes Post Modernes sont en train de devenir des mutants.
    C’est à la fois dramatique et révoltant , un mot qui n’existe plus.

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  2. Merci monsieur Bertez pour vos commentaires éclairées brillants et tellement au fait de ce qui se passe derrière les écrans de fumée.

    Nous sommes dans la Matrix à l’heure de choisir entre la pilule bleue, l’illusion et l’esclavage ou la rouge le réveil à la dure vérité, réalité et peut être ? le courage de changer avant qu’il ne soit trop tard.

    L’humain devient une commodité que l’on peut utiliser et contrôler encore plus facilement grâce aux nouvelles technologies espionnes = intelligentes
    Villes intelligentes, qui on des cameras sur tous les lampadaires mais également des enregistreurs vocaux, des videos de reconnaissance faciales, ect..
    Les téléphones, TV, réfrigérateurs, intelligents qui enregistrent tout et le garde en mémoire.
    Intelligence artificielle partout qui décode tout et met l’humain en algorithmes.
    Medias sociaux avec L’illusion de l’universalité non discriminatoire, du politiquement correct pour que personne ne sorte de ce système qui doit sans cesse grandir au détriment des libertés.
    Sans parler des prélèvement d’ADN chez tous les nouveaux nés et via ceux volontaire : Ancestry
    Et la conséquence de tous ces « progrès Post- modernes » « : Maintenant en Chine le crédit social que vous perdez si vous critiquer trop les gouvernants et ensuite on vous empêche de voyager, prendre train, avions, bus..ect..

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    1. la voie de réflexion que vous tracez est intéressante: l’humain devient une commodité.

      L’acharnement actuel a promouvoir l’intelligence artificielle peut s’analyser comme une volonté satanique de rabaisser l’humain, de le ravaler, de nier ce qui est spécifique en lui et qui est la conscience, la morale, l’authenticité, l’aspiration à la liberté.

      Mais tout ceci n’est possible qu’en raison de l’incommensurable veulerie de nos concitoyens, lesquels se foutent de tout ce qui est fondamental et se gavent de panem et circeres, de pain et de cirque; le cirque étant la combinaison ludique des symboles comme ceux de la consommation.

      Ils détruisent l’homme, c’est a dire son être pour le précipiter dans l’avoir, mais cela ne suffit pas il faut maintenant lui ôter jusqu’à la conscience de sa chute en le mettant au rang des robots humanoides googlisés, horizontaux.

      Je pense qu’il faut cesser d’aimer son prochain car ce prochain a disparu ce n’est plus le même que celui que nous avons aimé. Ce faux prochain est allié de ceux qui nous veulent le mal suprême, la déshumanisation.

      Le pape n’a rien compris. il est piégé par la post modernité! L’enfer existe et je le rencontre chaque jour, de en plus plus sinistre. L’enfer c’est bel et bien les autres comme le dis Sartre en parlant d ‘autre chose; les autres sont la pression, les vecteurs de la pression pour nous déshumaniser, nous transhumaniser, nous intégrer à ce monde dans lequel tout se ressemble, ce monde de la memitude , c’est à dire comme vous le dites ce monde de commodités. je pense qu’il faut plutôt les considérer comme ces robots a forme d humanoïdes que l’on voit dans les films de Schwarzenegger comme Terminator, film incroyable de justesse. Nos semblables ne sont plus semblables à ce que nous étions et semblables à ce que nous souhaitions comme idéal, non ils sont à la fois autres et régressifs

      Staline et Mao on accompli des génocides, de 50 millions chacun au moins , mais la déculturation, la dépolitisation actuelles constituent des génocides soft bien plus sinistres. Ils tuent ce qui essentiel en nous, ce qui fait que la vie mérite d ‘être vécue. Ils tuent ce qui fait la dignité humaine.

      L’une des solutions est de sortir du soft qui est une combinatoire névrotique asservissante à l’intérieur de la bouteille, il faut sortir de ce soft qui est notre prison symbolique et accepter de revenir au hard, au sang, aux larmes,à la sueur, à la pisse, à la rébellion qui n’est pas faite de messages sur les réseaux sociaux mais d’actions quotidiennes alternatives.

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  3. Le président de la République Emmanuel Macron était présent au Collège de France à Paris le 29 mars, pour présenter son plan sur l’intelligence artificielle…
    «Je crois dans l’autonomie et la souveraineté. La démocratie est le système le plus bottom up de la terre», a-t-il tweeté » »…

    En Suisse, oui, mais certainement pas la « démocratie » soi-disant représentative en France et encore moins sous le règne de Jupiter puisque celle-ci se rapproche de plus en plus d’une monarchie absolue.

    Aussi, son tweet serait plus juste, écrit comme suit : « La démocratie est le système le plus bottom up de la terre mais sous ma présidence en France, c’est la démocratie la plus top down de la terre ».

    Décidément, Macron, qui nous prouve une nouvelle fois son immense maîtrise de la novlangue, est sans doute le meilleur disciple de Georges Orwell.

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  4. Ce que décrit l’auteur est juste et bien présenté.
    Ce qui est décrit est ce qui nous est imposé et est horrible.
    Mais la réalité est pire que cela. Lorsque l’on dit que
    l’on va chercher des points de croissance avec les dents
    on fait allusion à la motivation, une qualité qui n’est pas matérielle
    mais qui existe. Seul ses conséquences sont visibles.
    De même pour les « valeurs », l’idéal, … etc.
    C’est cet aspect là qui a fait notre culture que l’on veut détruire.
    Détruire et surtout qu’il n’y ai aucune chance qu’il ne renaisse sous aucune forme.

    Je n’aime pas les mots « spiritualité », « religion », « philosophie » parce-qu’ils
    ne reflètent pas les aspects immatériels que je veux décrire et
    au contraire sont devenus synonyme de séparation, complications et de souffrance.
    Mais néanmoins c’est de ce coté là que se situe le progrès et l’avenir de l’homme.
    Du coté des qualités immatérielles.
    Ce qui nous est proposé avec obligation de l’adopter, va exactement dans le sens opposé.
    Donc devinez de quel qualité est l’avenir on nous propose. Y survivrons nous ?
    C’est une opinion, elle peut être modifiée, selon les commentaires.

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