Ils ont déconnecté la valeur des actif financiers de leur valeur fondamentale

Pour ceux qui doutent de ce que nous répétons sans cesse; c’est la production de liquidités monétaires qui provoque la hausse des prix des actifs boursiers.

Comme je l’explique dans l’édito qui analyse l’absence d’inflation des prix à la consommation, les liquidités étant déversées par le biais du crédit , ce sont les agents économiques les plus solvables, les déja riches qui en bénéficient.

Ils ont une propension à consommer faible et une propension à épargner élevée. Donc ils achètent des actifs patrimoniaux, des actifs financiers, immobiliers, des oeuvres d’art et tous ces compartiments font bulle.

Les autorités monétaires ont réussi un coup de Maitre- si on ose dire-; ils ont déconnecté la valeur des actif financiers de leur valeur fondamentale, de leur valeur économique; et ils ont fait comme ils ont fait avec les monnaies, ils ont désancré, coupé l’arrimage.

Les prix des actifs financiers sont donc libérés du poids du réel … ils échappent à la pesanteur du monde réel, du moins tant que l’air chaud monétaire vient gonfler les bulles. Plus tard on verrra!

La valeur économique n’a aucune chance ou possibilité de rattrapper un jour les valeurs bullaires gonflées à l’air chaud monétaire car les marges bénéficiaire sont deja à des extrêmes historiques, la productivité ralentit, les dépenses d’équipement sont médiocres,  et le potentiel démographique est réduit.

Les taux bas ne justifient pas des cours élevés contrairement à la propagande car les taux bas sont le reflet des perspectives de croissance ralentie; c’est parce que la croissance future va être faible que les taux sont faibles.

En définitive, c’est parce que cela va mal, parce que nous sommes en crise que les cours de Bourse sont élevés. Paradoxe? Non car la création monétaire est le seul remède que les autorités connaissent face aux crises.

Création monétaire =bulle.

Ci dessous, le graphique du S&P 500 mis en regard de la money supply.

 

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