A la Fed BlackRock est chez elle, chez BlackRock la Fed est chez elle! Document.

Cela s’appelle « Going Direct ».

J’ai toujours soutenu que BlacKrock était redevable d’analyses de type conspirationniste et que l’on ne pouvait pas comprendre autrement son ascension.

BlackRock c’est la concrétisation  la fois de l’interpénétration des milieux officiels des banques centrales et des milieux privés,  c’est l’inceste public /privé au grand jour et c’est le capitalisme d’état, de banque centrale et  de copains et coquins réunis. C’est le socialisme pour les riches.

BlackRock recycle les banquiers centraux par un tourniquet éminemment criticable.

Je ne serais pas étonné que Macron après ses mandats y joue un grand role.

BlackRock est le bras séculier des banques centrales pour manipuler les marchés au grand jour et personne n’ose l’analyser ainsi!

Le plan de sauvetage financier qui est en cours a été conçu et rédigé par d’anciens banquiers centraux maintenant employés de BlackRock, le gestionnaire  de 7 trillions  de dollars en fonds d’actions et d’obligations. Il est en partie exécuté par BlackRock.

Le plan a été déployé en août 2019 lors du sommet du G7 des banquiers centraux à Jackson Hole, Wyoming – quelques mois avant que le public ne soit au courant d’une crise financière.

Un mois plus tard, le 17 septembre 2019, la Réserve fédérale américaine entamait un programme de sauvetage des « prêts repo » en urgence, faisant des centaines de milliards de dollars de prêts par semaine  «allant directement» aux maisons  de Wall Street.

Le plan BlackRock appelle à brouiller les frontières entre la politique budgétaire du gouvernement et la politique monétaire de la banque centrale – exactement ce que le Trésor américain et la Réserve fédérale font aujourd’hui aux États-Unis.

Le plan est donc une violation de la souveraineté populaire puisqu’il se passe du consentement des élus par son caractère mixte. Le brouillage du monétaire et du fiscal c’est exactement ce que prévoit de faire Lagarde, à la BCe, au grand dam de l’Allemagne.

BlackRock a maintenant été embauché par la Réserve fédérale, la Banque du Canada et la banque centrale de Suède, la Riksbank, pour mettre en œuvre les principales caractéristiques du plan.

Trois des auteurs du plan BlackRock travaillaient auparavant comme banquiers centraux aux États-Unis, au Canada et en Suisse, respectivement.

Les auteurs ont écrit dans le livre blanc que «en période de ralentissement, la seule solution est une coordination plus formelle – et historiquement inhabituelle – de la politique monétaire et budgétaire pour fournir des stimulants efficaces».

Nous comprenons maintenant pourquoi, pour la première fois dans l’histoire, le Congrès américain a fourni 454 milliards de dollars d’argent des contribuables à la Fed, sans débat significatif, pour absorber  les pertes sur les actifs toxiques produits par les banques de Wall Street qu’il supervise.

La Fed prévoit de mobiliser les 454 milliards de dollars dans un plan de sauvetage , «allant directement» à des renflouements sur le marché du papier commercial, les fonds du marché monétaire et une foule d’autres marchés.

Le plan BlackRock explique en outre pourquoi, pour la première fois dans l’histoire, la Fed a engagé BlackRock pour «aller directement»  acheter 750 milliards de dollars d’obligations de sociétés et d’ETF obligataires (Exchange Traded Funds), un produit dont BlackRock est l’un des plus grands producteurs au monde.

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L’une des caractéristiques du plan BlackRock est la proposition des banques centrales d’acheter des actions . Les auteurs écrivent ceci:

«Toute mesure supplémentaire visant à stimuler la croissance économique devra aller au-delà du canal des taux d’intérêt et« aller directement »- [avec] une banque centrale créditant directement les comptes du secteur privé ou public avec de l’argent. D’une manière ou d’une autre, cela signifie subventionner les dépenses – et une telle mesure serait de nature fiscale plutôt que monétaire par conception. Cela peut se faire directement par le biais de la politique budgétaire ou en élargissant la boîte à outils de la politique monétaire avec un instrument qui sera de nature fiscale, comme l’assouplissement du crédit par le biais  d’achats d’ actions. Cela implique qu’un stimulus efficace nécessiterait une coordination entre la politique monétaire et la politique budgétaire – que ce soit implicitement ou explicitement. »

Aux États-Unis, environ 85% du marché boursier appartient aux 10% d’Américains les plus riches. L’achat d’actions ne peut que faire monter les cours et augmenter leurs fortunes, ce qui ne fera qu’accroître et accélérer l’inégalité de richesses et de revenus qui est déjà au plus haut niveau depuis les années 1920 .

La Banque Nationale Suisse, la banque centrale de Suisse, où travaillait auparavant l’un des auteurs de BlackRock, détient déjà d’énormes avoirs en actions individuelles, dont 94 milliards de dollars d’actions cotées en bourse aux États-Unis selon son rapport du 31 mars 2020 déposé auprès de la Securities and Exchange Commission.

Les auteurs BlackRock du plan «Going Direct» sont les suivants:

Stanley Fischer: Fischer a été vice-président de Citigroup de 2002 à 2005. Citigroup a reçu le plus gros plan de sauvetage de l’histoire bancaire mondiale. Fischer a quitté  Citigroup pour servir en tant que gouverneur de la banque centrale d’Israël (Banque d’Israël) de 2005 à 2013. (Il détient la double nationalité en Israël et aux États-Unis) Un an plus tard, Fischer est devenu gouverneur du US Federal Reserve Board, avançant à la Vice-président le 16 juin 2014. Il a démissionné de son poste à la Fed le 13 octobre 2017 et a rejoint BlackRock en tant que Senior Advisor en janvier 2019.

Philipp Hildebrand: Hildebrand a été Président  de la Banque nationale suisse de 2010 jusqu’à sa démission brutale au début de 2012. (Il y a eu un scandale à propos de son épouse, ancienne négociante en hedge funds, qui effectuait des transactions en devises alors qu’il disposait d’informations privilégiées sur taux d’intérêt.) Hildebrand est maintenant vice-président de BlackRock et membre du comité exécutif mondial de la société.

La suite sur :

BlackRock Authored the Bailout Plan Before There Was a Crisis – Now It’s Been Hired by three Central Banks to Implement the Plan

2 réflexions sur “A la Fed BlackRock est chez elle, chez BlackRock la Fed est chez elle! Document.

  1. Oui Monsieur Bertez, ce confinement n’est pas arrivé par hasard, traitez moi de conspi si vous voulez, ces gens là n’ont pas besoin d’argent ils sont l’argent !!!

    La patate chaude du budgétaire a été avalée et il y aura pour certains toujours les mêmes des affaires à faire, pendant ce temps ils allument des feux dans l’opinion sur d’autres sujets pour bien occuper le temps de cervelle disponible….

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    1. Réponse à notre lectrice Lisa sur BlackRock:

      « Oui Monsieur Bertez, ce confinement n’est pas arrivé par hasard, traitez moi de conspi si vous voulez, ces gens là n’ont pas besoin d’argent ils sont l’argent! »

      Ces gens n’ont pas besoin de conspirer, ils sont la conspiration en acte, organisée, devant nos yeux!

      Comment douter de leur concertation alors qu’ils se cooptent, qu’ils couchent ensemble et se gobergent ensemble? Ils se répartissent les prébendes/commissions que leur octroient leurs collègues en place dans les banques centrales.

      Blackrock est une association de malfaiteurs , un tourniquet, une porte tournante qui fait que l’on fait semblant de quitter la « structure banque centrale » pour pantoufler activement dans le cadre de son émanation, de son bras séculier; car le besoin a crée la fonction et la fonction a créé l’organe: l’évolution dirigiste et socialiste des banques centrales a créé le besoin pour elles d’avoir un bras séculier, elles ne peuvent plus compter sur la connivence avec les hedge funds. Les hedges funds sont passés de l’autre côté de la barrière, ils ont cessé d’être coopératifs.

      Ce quarteron de grands prêtres monopoleurs vivent dans la même névrose car ils enseignent les mêmes théories fausses issues de l’Eglise du MIT et de Princeton !

      Contrairement à ce qu’ils disent les taux d’intérêt bas ne sont pas stimulants et même Friedman l’avait reconnu, et le japon en administre la preuve depuis 30 ans.

      La seule fonction des taux bas est de prolonger le cycle du crédit long au dela des 70 ans habituels et ainsi d’éviter la ruine des créanciers et la déconfiture des gouvernements.

      La fonctiondes taux bas est d’empêcher la révulsion du système financier gavé, asphyxié par la dette. Les taux bas et les achats maintenant de plus en plus pressants de titres de mauvaise qualité, n’ont qu’une fonction: essayer de stabiliser la pyramide, essayer de protéger l’édifice de la débandade.

      Ce sont des choix non explicités, non-dits, non-sus, profondément conservateurs. Ce sont les choix qu’auraient faits les 200 Familles si elles existaient encore . Le comble est que les idiots qui se prétendent de gauche soutiennent ces politiques ultra-conservatrices.

      Les taux bas sont un moyen de faire survivre l’inefficace, la pourriture au contraire de ce qu’ils nous disent. En maintenant les taux bas on préserve tout ce qui ne peut supporter des taux normaux et donc on empêche le tissus économique de se régenérer, de se revivifier.

      On empêche la mue dont survit le serpent.

      On fabrique des zombies, on fait chuter la productivité totale des facteurs! On superpose les couches d’inefficacité qui construient les murs qui empêchent la libération des forces productives; on construit les digues qui s’opposent à la libération des économies du poids du mort, à l’accélération de la croissance.

      Et dire qu’ils veulent nous faire croire que la croissance faible séculaire est un phénomène contre lequel ils luttent, alors que ce sont eux qui montent les obstacles à la croissance!

      Les taux bas et les achats de titres avec l’argent socialisé, l’argent bien commun ne font qu’une chose: protéger le capital ancien devenu fictif celui de la dette accumulée.

      Il est évident pour toute personne de bon sens, simplement une personne qui sait raisonner, que les politiques monétaires mises en oeuvre ne sont pas stimulantes, elles ne sont pas ce qu’elle prétendent être. Ce sont des constructions parallèles, constructions fausses dont l’objectif est de faire paraitre nécessaire quelque chose qui est arbitraire et partisan.

      Ici la nouvelle construction parallèle des élites monopoleuses vise à faire accpeter la nouvelle dérive des politiques monétaires; la dérive de la confusion entre le monétaire , soi disant technique et le fiscal qui lui est du ressort de la volonté populaire donc du ressort du politique.

      Depuis 2008 les politiques monétaire sont fiscales; elles suppriment la rémunération de la fonction sociale que constitue l’épargne , donc elle prive de revenus la catégorie de la population qui simplement accomplit une chose historiquement nécessaire; épargner.

      La suppression de ce que l’on appelle les rémunérations sans risque ne sont rien d ‘autre que la suppression de la récompense de la fonction d’abstinence.

      Cette suppression c’est donc un impôt sur l’abstinence , fonction pourtant essentielle. c’est un impot sur les fourmis redistribué aux cigales , c’est dire aux ultra riches qui s’enrichssent encore plus par le levier de l’endettement . C’est impot sur l’épicier qui a peu de retraite et qui économise pour y faire face, le produit de cet impôt allant bonifier la fortune de Bernard Arnault qui s ‘endette gratuitement pour faire de l’ingénierie financière tordue et acrobatique en rachetant Tiffany pour 16 milliards.

      C’est un impôt sur les classes moyennes, sur le coeur de la démocratie.

      Cet impot n’a été voté par personne, il est subreptice. et maintenant ils s’enhardissent: après avoir fait du fiscal opaque, louche en cachette, ils font du fiscal au grand jour, visible. Ils s’enhardissent dans le cynisme et le bras d’honneur aux peuples,

      Tout a été fait pour en arriver là, car contrairement aux affirmations des monopoleurs, nous sommes sortis du domaine de la liquidité et de la transmission monétaire, nous sommes dans une authentique crise de solvabilité et c’est pour cela qu’il faut changer de braquet.

      Si les politiques menées depuis 2008 étaient stimulantes on n’aurait pas eu besoin de les prolonger pendant 11 ans et ensuite de les doubler erncore.

      Ce sont des politiques qui sont purement et simplement des politiques de soutien de la fortune des ultra riches , de survie du monde financier; leur objectif n’est que le maintien de l’ordre social inique, spoliateur et profiteur de la finance.

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