L’ absolutisme de la médiocrité

Les points importants sont:

absolutisme de la médiocrité

despotisme du néant, nihilisme

chaos social

servitude volontaire de la population.

j’ajoute

folie impuissante

régne de l’inversion, du cul par dessus tête

démence oedipienne

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Extrait d’un texte de Maxime Tandonnet qui essaie sans grand succès de rester à l’intérieur du politique … pour vite baisser les bras: il n’y a aucun espoir, seules quelques petites flammes brulent encore l..pour le reste il faut s’en remettre à la religion et à Péguy.

Le terme de « dictature » (au sens historique), parfois utilisé à propos de la politique française actuelle liée à l’épidémie de covid 19, est particulièrement trompeur.

Dans une dictature ou dans un système totalitaire, mots qui renvoient inévitablement aux régimes de terreur du siècle précédent, l’auteur de ces lignes serait depuis longtemps en prison (ou mort) tout comme les autres voix dissidentes.

D’ailleurs l’ordre policier actuel touche avant tout la surface des choses – spectacle des FDO contrôlant des consommateurs en terrasse – et ne fait que couvrir un prodigieux chaos social qui s’exprime dans la banalisation de la violence criminelle.

L’usage d’un mot qui renvoie à des systèmes d’autarcie, l’emprisonnement ou l’assassinat des opposants, aux camps de concentration, l’interdiction totale des partis et de la presse d’opposition, de la liberté d’opinion et d’expression, prend toute sa part dans la confusion des esprits.

Pour éviter les comparaisons fallacieuses, il suffit d’ouvrir un livre d’histoire aux pages des dictatures soviétique ou fascistes.

Ce que nous vivons en ce moment n’a pas de rapport avec une dictature au sens classique du terme.

Nous vivons une période qui ressemble bien davantage à quelque chose de nouveau pouvant s’exprimer dans les formules d’absolutisme de la médiocrité, despotisme du néant ou du nihilisme, quintessence de l’absurdité : démence narcissique, foule médiatique apeurée et soumise au gré des manipulations, élites intellectuelles et administratives largement asservies, politiciens noyés dans le conformisme, remise en cause dans l’indifférence générale et l’aveuglement des principes fondamentaux de la nation (liberté, égalité, fraternité), faillite des institutions protectrices des droits de la personne, fragmentation du pays…

Le tout repose, non pas sur un appareil totalitaire digne des dictatures du siècle dernier, mais sur la « servitude volontaire » de populations dominées par la peur, ainsi livrées à toutes les manipulations. Et ce phénomène est loin de ne toucher que la France.

Maxime Tandonnet.

4 réflexions sur “L’ absolutisme de la médiocrité

  1. Bonjour tout le monde .

    Nous ne sommes pas en dictature au vrai sens du mot , comme au Chili , par ex. Nous sommes en tyrannie sanitaire .Ce pdt est un tyran .Je crois même que c’est dans son adn .

    Il est cruel , n’aime pas *son peuple* du moins celui qui ne lui obéit pas , son *martinet* c’est la peur entretenue savamment car c’est sont leitmotiv .
    Je suis d’accord avec H ce n’est pas dû au hasard si il a été élu .Tout a été certainement préparé bien avant 2017 .

    Un bon tyran qui se respecte est avant tout un être faible sinon il ne se servirait pas de cette arme , ce qui le rend particulièrement dangereux .Le staff gouvernemental et le peuple doivent marcher droit avec lui .

    Ce n’est que mon avis .

    Très bonne journée .

    Chris .

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  2. Bonsoir,

    Je remets ici le commentaire que j’ai laissé chez Maxime Tandonnet. Je crois qu’il y a toute sa place :

    On ne peut être qu’atterré devant le triste spectacle qui nous est offert et il est difficile de voir quelle issue aura la crise magistrale qui affecte notre pays. Une prend de plus en plus corps et elle n’est pas porteuse de perspectives réjouissantes mais nous sommes nombreux à la voir venir.

    Rien que pour cela, Macron et sa bande ont d’ores et déjà perdu. C’est mieux que rien.

    Je viens de terminer le livre de Michel Maffesoli « L’ère des soulèvements ». Il termine cet excellent ouvrage, que je recommande chaudement, par des considérations intéressantes sur la crise des Gilets jaunes et sur les raisons qui expliquent l’absolue incompréhension de cette crise par ce qu’il appelle le pouvoir institué (par opposition au pouvoir instituant)*.

    Voilà ce qu’il en dit : « Il y a donc dans ce mouvement des Gilets jaunes quelque chose que nos politiques quels qu’ils soient ne peuvent pas comprendre : l’affirmation brute et grossière selon laquelle on n’a plus besoin d’eux, on ne croit plus en eux. Tenter de les ramener à quelque extrémisme, de droite ou de gauche n’est que pantalonnade. Mais le « dégagisme » est cruel : il dit qu’il n’y a pas de remplaçant.

    Emmanuel Macron a joué sur ce dégagisme et s’est fait élire (mal et dans des conditions douteuse)**; mais c’était un jeu dangereux pour lequel il risque de payer un prix très lourd.

    D’une certaine manière, c’est la fonction même de chef de l’État, c’est la centralité qu’il incarne qui est attaquée. Et ce qui lui est opposée, c’est cette centralité souterraine, ces mouvements qui se développent, avec l’aide des réseaux sociaux, de manière virale, épidémique. »

    Il rajoute également dans un petit addendum consacré à Notre-Dame de Paris une petite phrase qui incite quand même à l’optimisme « Dans la nef, la croix lumineuse sur l’autel central a continué à briller. ». Nous avons tous en tête cette superbe photo au milieu du chaos généré par l’incendie.

    Bonne soirée

    Considérations toute personnelles :

    *Lorsque le décalage devient trop important entre les deux, la crise, violente, est inévitable. Lorsque j’étais en seconde, mon vieux professeur d’histoire disait à propos de la Révolution française « Il y a révolution lorsqu’il y a un décalage entre les institutions et les aspirations ». Nous y arrivons.

    **je suis de plus en plus persuadé que l’arrivée au pouvoir de Macron est le fruit d’opportunités bien appréhendées et ne doit pas grand chose au hasard des urnes.

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