Voici la liste des chefs d’État qui ont assisté au sommet BRICS+ :

Le Premier ministre indien Narendra Modi,
le président de la République populaire de Chine Xi Jinping,
le président sud-africain Cyril Ramaphosa,
le vice-président brésilien Amilton Mourao,
le président algérien Abdelmajid Tebboune,
le président argentin Alberto Fernandez,
le président égyptien Abdelfattah Sisi,
Président de l’Indonésie Joko Widodo,
Président de l’Iran Seyed Ebrahim Raisi,
Président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev,
Premier ministre du Cambodge Hun Sen,
Premier ministre de la Malaisie Ismail Sabri Jacob,
Président du Sénégal Mackie Sall,
Premier ministre de la Thaïlande Prayut Chan-o -cha,
président de l’Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev,
Premier ministre des Fidji Voreke Bainimarama,
Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed,
président russe Vladimir Poutine.

Combien deviendront membres est actuellement une question ouverte. 

Poutine a prononcé un bref discours devant l’assemblée. 

Je ne donnerai que ses remarques liminaires, dont l’importance devrait aller de so

:Nous considérons qu’il est très utile d’organiser des réunions BRICS Plus, auxquelles participent les chefs d’État intéressés à construire un partenariat mutuellement bénéfique avec notre association, basé sur la proximité des points de vue sur les problèmes urgents de la politique et de l’économie mondiales, ainsi que sur les moyens de les résoudre.

Il est important que les pays représentés à la réunion d’aujourd’hui se mobilisent pour l’établissement d’un ordre multipolaire véritablement démocratique dans le monde, fondé sur les principes d’égalité, de justice et de respect mutuel, afin que le commerce et la finance mondiaux soient exempts de barrières et restrictions politiquement motivées.

Je voudrais souligner que la pertinence de la coopération avec des partenaires qui partagent nos valeurs s’est considérablement accrue dans le contexte actuel de déséquilibre des relations internationales. Cette situation couvait depuis longtemps et est devenue le résultat inévitable de la ligne des partisans du soi-disant ordre mondial libéral visant à éroder le droit international et à saper les institutions multilatérales. Dans l’intérêt de maintenir leur domination, certains pays cherchent constamment à remplacer l’architecture mondiale actuelle, basée sur le rôle central de l’ONU, par un certain ordre basé sur des règles : quelles règles? Qui a inventé ces règles? Ce n’est pas clair.