Voila le grand Simulacre de la dette est terminé, comme prévu et c’est une occasion pour les indices boursiers de progresser.
Ne confondez pas, ce n’est pas une cause de la hausse, c’est une occasion, un prétexte. Jamais il n’ a été question de bloquer l’accroissement des dettes dans le système, personne ne le veut et d’ailleurs la question ne se pose même pas dans les débats. Les vrais débats politiques portent sur la question de savoir comment on dépense!
Peu de gens regardent en arrière le chemin parcouru depuis les années 2000 et 2009 , les voix de bon sens se sont tues et c’est à peine si on se souvient encore des temps anciens ou on pouvait fixer la limite ultime des endettemens et ou on croyait encore aux vertus de l’orthodoxie budgétaire .
Toutes les dérives sont maintenant « normales » . Au sens ou elles sont devenues la norme. On accepte de glisser sur la pente et de ne plus jamais prétendre la remonter. La nouveauté c’est l’acceptation , on ne lutte plus contre la pente. On ne nage plus à contre courant, on trouve de bonnes raisons de le suivre.
On a laché les rênes monétaire et les rênes budgétaires
brunobertez.com/2023/05/31/les-depeches-summers-expose-linsolence-americaine/
J’avoue que je ne comprends même pas comment on peut s’étonner de la hausse des bourses! Pour moi il est évident que les bourses devraient être beaucoup plus haut.
Avec ce que l’on sait, avec l’expérience que l’on vient de vivre, avec la masse de problèmes colossaux qu’il va falloir « résoudre » par la creation de monnaie et de crédit il est évident que les bourses devraient être plus haut.
Je vous rappelle la clef pour comprendre le monde de l’inflationnisme , cette clef est simple :
Vive les crises , elles nous enrichissent , nous les détenteurs du capital-argent, nous qui avons un accès direct au crédit et au levier.
Avec la fin du « resserrement monétaire », avec les déficits du gouvernement il n’y aura même pas de baisse des profits même si il y a un petit ralentissement de l’économie.
L’épisode de 2021/2021 a validé , j’insite sur le mot, il a validé le recours à la planche à billets digitales sans limite, il a validé la theorie du free-lunch et de la toute puissance des gnômes, il a validé le transfert de tous les risques sur le couple Banque Centrale/Tresor, il a validé le choix de la dérive, sans amarres.
Le système américain a besoin de produire 3,5 trilions de dettes de plus chaque année et il faut bien que cela vienne de quelque part; cela peut être le gouvernment, les entrerpises, les ménages, les marchés, les spéculateurs etc . Au fond peu importe il faut produire 3,5 trillions un point c’est tout . C’est le volume de « crédit impulse » nécessaire pour soutenir le Ponzi et faire flotter les bulles du système, défier la Loi de la Valeur, et avoir un peu de croissance réelle .
La cause de la hausse est bien plus fondamentale, c’est le succès de la Fed et des autorités d’avoir réussi une phase de resserrement sans avoir déclenché de catastrophe, les autorités ont ainsi prouvé que l’on pouvait continuer dans la voie de l’inflationnisme structurel et du deficit spending.
Cela signifie que les valorisations boursières elevées sont ratifées et qu’elles vont servir de references futures.
Et comme on dit chez Playmobil: en avant les histoires!
Déja on en a une belle à se mettre sous la dent, tous à table on se goinfre sur L’IA!
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brunobertez 