Les gnômes de la BRI et les simplets des banques centrales ont beau gesticuler, faire peur, brandir les menaces, rien n’y fait: les marchés financiers ne les prennent pas au sérieux.
Ils n’y croient pas.
La Communauté Spéculative mondiale a appris. Elle sait que les banques centrales ne peuvent réellement lutter efficacement contre la hausse des prix des biens et services et même contre la hausse des prix des actifs financiers.
Les bourses ont depuis deux/trois ans asimilé le trilemme qui barre la route vers un vrai resserrement monétaire, elles savent que jamais les autorités ne prendront le risque de faire tomber la carriole de pommes! Et pour cause, depuis 2009 elles luttent pour empêcher qu’elle ne se renverse! Elles ont accepté le coûte que coûte, elles ont joué leur vatout pour empêcher la révulsion, … elles ne vont pas prendre le risque de provoquer cette révulsion elles même!
Nous sommes dans le bluff, le poker …
La spéculation repart de nouveau , elle se concentre sur l’IA, sur tout ce qui bouge dans le flux des nouvelles. Tout cheval qui galope est aussitot enfourché.
Le système d’une façon genérale n’a plus peur. Il vit dans monde de toute puissance.
Voila le fond du problème, le risque, la peur sont externalisés.
Ils sont externalisés sur le couple maudit « banque centrale+ trésor » et ce couple est/sera obligé de tout avaler, jusqu’à ce qu’il soit bourré jusqu’à la gorge.
Bien sur que le S&P 500 est toujours dans un marché haussier séculaire.
Pourquoi ?
Parce que ce bull market a pour cause ultime le régime, le système dans lequel nous sommes plongés depuis la financiarisation.
Ce qui est cause de la tendance de long terme ce ne sont pas les péripéties , non c’est le système dans lequel on vit, or ce système c’est celui de l’inflationnisme monétaire, c’est celui de la création monnaie et de crédit comme solution de tous les problèmes. Autrement dit : la tendance haussière de long terme se nourrit de la multiplication et de la succession des crises.
On épuise le filon de la financiarisation comme on a épuisé les filons des mines d’or.
Vive les crises.