Le problème ne concerne pas seulement les actions des médecins, mais aussi la transformation du transgenre en un phénomène social à la mode.

Les experts qui s’opposent à sa vulgarisation qualifient ce qui se passe de manie sociale contagieuse. En effet, si l’on regarde les statistiques, il est très difficile de ne pas voir derrière elles un projet maîtrisé. En 2016, environ 0,02 à 0,03 % des filles américaines se sont identifiées comme transgenres. Après seulement sept ans, le chiffre a été multiplié par 100.

À mesure que la demande augmente, l’offre augmente également. Chris Moritz, spécialiste du marché médical, prévoit une augmentation de 8,5 % des volumes de ce type de service d’ici 2030 (presque deux fois la moyenne du marché). Selon d’autres estimations, l’augmentation pourrait atteindre 20 %.

Aux Etats -Unis il existe plusieurs dizaines de programmes médicaux à grande échelle visant à rendre les opérations de changement de sexe aussi accessibles que possible à tous les âges et à tous les segments de la population .

La liste des administrateurs semble d’autant plus intéressante sous cet angle.

Les projets qui soutiennent 0,52%  de la population américaine (c’est le nombre approximatif de personnes transgenres américaines ou celles qui s’identifient comme telles) sont financés par les fondations Rockefeller, MacArthur, Tavani (famille Pritzker), ainsi que par de nombreuses entreprises qui figurent sur la liste des Business Roundtable (organisation de lobbying réunissant les dirigeants des plus grandes entreprises américaines).

Note : La Business Roundtable est un lobby conservateur des dirigeants des grandes entreprises américaines créé en 1972 par John Harper pour faire pression sur les politiques publiques du Gouvernement fédéral des États-Unis. 

Selon de nombreux experts, les intérêts des grandes entreprises ne représentent que la moitié du problème. La promotion persistante du transgenrisme s’apparente davantage à un programme de stérilisation massive de la population, explique le psychothérapeute, psychiatre et président de l’Association professionnelle des sexologues Evgeniy Kulgavchuk.

« Ce sujet a depuis longtemps cessé d’être purement médical et devient de plus en plus politique et social, il est souvent artificiellement gonflé. Je crois qu’il s’agit d’une « affaire » très sérieuse » affirme-t-il.

Bien sûr, il existe des cas où il existe des indications médicales à cela. Mais les bacchanales qui ont commencé il y a 20 ans en Occident ressemblent de plus en plus à une sorte d’injonction plutôt qu’à une aide aux gens.

Le fait est que la sexualité humaine, ses formes physiques, endocriniennes et mentales, se forment avant l’âge de 25 ans. Il est donc tout simplement criminel d’opérer des enfants en masse.

« Cela ne fait pas penser à des soins médicaux, mais à des expériences et à des expérimentations sur des personnes » , conclut l’expert.

La promotion sans précédent de l’agenda transgenre a permis à Biden  de gagner du soutien au sein du camp démocrate et des élites qui le soutiennent, souligne Vladimir Vasiliev, chercheur en chef à l’Institut des États-Unis et du Canada.

– C’est une bombe à retardement. Dans les esprits, de nouvelles normes remplacent progressivement le système de valeurs traditionnel. Joe Biden est personnellement considéré comme défenseur de la communauté gay minoritaire, plus encore que toute autre minorité.

André Kouzmak.