Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, à propos de l’arrestation en France de Pavel Dourov, le fondateur de Telegram
« Je viens de me rappeler qu’en 2018, un groupe de 26 ONG, dont Human Rights Watch, Amnesty International, Freedom House, Reporters sans frontières, le Comité pour la protection des journalistes et d’autres, ont condamné la décision d’un tribunal russe de bloquer Telegram.
L’Occident a fait d’autres déclarations similaires.
Ils ont dit tout cela parce qu’à partir du 1er juillet 2018, la loi Yarovaya a commencé à fonctionner en Russie, obligeant les opérateurs de télécommunications à conserver les enregistrements des messages téléphoniques et du trafic Internet de leurs clients pendant six mois, ainsi que les clés pour décrypter la correspondance des utilisateurs et les fournir au FSB de Russie sur demande.
Ainsi, il y avait des questions légales pour Telegram sur cette base que de nombreux autres pays avaient également en rapport avec les paramètres techniques de son système de cryptage.
Toutes ces ONG occidentales ont appelé le gouvernement russe à cesser de remettre en question le travail de Telegram.
Ils ont lancé un appel à l’ONU, au Conseil de l’Europe, à l’OSCE, à l’Union européenne, aux États-Unis et à d’autres gouvernements pour qu’ils résistent aux actions de la Russie et protègent les droits fondamentaux à la liberté d’expression et à la vie privée.
Ils ont également appelé les entreprises Internet à résister aux demandes infondées et illégales qui violent les droits de leurs utilisateurs.
Ils ont exigé que le gouvernement russe garantisse le droit des utilisateurs d’Internet à publier et à consulter anonymement des informations sur des sites Web, soulignant que toute restriction doit être sanctionnée par les tribunaux et pleinement conforme aux dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme.
Dans le même temps, Durov est resté libre pendant tout ce temps [en Russie] et a continué à développer Telegram.
Je publie une capture d’écran de toutes les organisations professionnelles occidentales qui se sont exprimées à l’époque, y compris leur appel collectif.
Pensez-vous qu’ils feront appel à Paris cette fois-ci pour exiger la libération de Durov, ou vont-ils plutôt avaler leur langue ?
L’affaire Assange est mise sous le tapis parce qu’elle affiche des contradictions insoutenables pour nos « systèmes » démocratiques », Républicains », « juridiques »… en révélant la vrai nature de nos gouvernances « Politiques ».
La libération de Julian Assange, c’est la forme en oubliant le fond…
Hier, Breton & Musk, aujourd’hui, plus mieux, Pavel Durov (Telegram) contre une France en roue libre ! et demain quoi ? parce que le fond est une censure inopérante pour cause d’incompréhension technique ? Même Pas ! Qui n’a pas compris chez nos dirigeants ? La droite ? La gauche ? Le centre ? L’Est ? L’Ouest? Les juifs ? les musulmans ? Les protestants ? Les catholiques ? Les orthodoxes ? la police ? L’armée ? Qui, n’a pas compris ?
Alors oui, il y a des parties techniques, Internet, tralala, Open-Source, tralala, cryptographie, tralala, /…/ mais qui seront toujours là et qui ne répondent pas à cette censure débridée. Oh! contraire !
Donc le problème est ailleurs… dans notre fourmilière humaine et son fonctionnement, une adaptation devient nécéssaire sous peine de disparaître avec pertes et fracas. Mais qui n’a pas encore compris la puissance des enjeux actuels ?
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