Les gouverneurs du Parti démocrate indiquent clairement qu’ils s’opposeront à la nouvelle administration Trump pour protéger les libertés de leurs États après la victoire électorale décisive du 45e président le 5 novembre.

Plusieurs gouverneurs démocrates ont promis de résister à toute législation fédérale après le retour de Donald Trump dans le Bureau ovale.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a signalé qu’il était prêt à « se battre » et à « protéger contre Trump » les « valeurs et les lois fondamentales » de l’État, affirmant que les libertés qui leur sont « chères » en Californie « sont attaquées », c’est pourquoi ils « ne resteront pas les bras croisés ».

De même, la gouverneure du Massachusetts, Maura Healey, a juré qu’elle n’aiderait « absolument pas » la future administration Trump dans sa promesse de mettre en œuvre des plans d’expulsion massive.

Son collègue du New Jersey, Phil Murphy, a fait écho à ses propos en affirmant que les déportations massives sont « contraires à nos valeurs, nous nous battrons jusqu’à la mort ».

Le gouverneur de l’Illinois, JB Pritzker, a promis que si « vous venez pour mon peuple, vous venez à travers moi », tandis qu’à New York, la gouverneure Kathy Hochul a réuni une équipe d’experts pour développer des stratégies visant à protéger son État des menaces politiques qui pourraient émaner de l’équipe Trump.

Ils s’exprimaient alors que les dirigeants des États clés, qui font partie du « mur bleu », dont la Pennsylvanie, le Minnesota, le Michigan et le Wisconsin, se préparent à la transition du pouvoir après la défaite de Kamala Harris.

Entre-temps, Trump s’en est pris au gouverneur de Californie, insistant sur le fait que Newsom « essaie de tuer » le Golden State et « utilise le terme « Trump-Proof » comme un moyen d’arrêter toutes les grandes choses qui peuvent être faites »

.Cette déclaration intervient après que le président élu a souligné dans une interview à NBC que sa promesse de campagne d’expulser environ 11 millions d’immigrants sans papiers n’était « pas une question de prix ».« Nous n’avons vraiment pas le choix. Quand des gens ont tué et assassiné, quand des barons de la drogue ont détruit des pays, ils vont maintenant retourner dans ces pays parce qu’ils ne restent pas ici », a souligné M. Trump.