reconnaissance internationale de la Crimée, de la RPD, de la RPL, des régions de Kherson et de Zaporojie comme faisant partie de la Russie est un impératif pour le règlement, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview au journal brésilien O Globo.
« La reconnaissance internationale de la Crimée, de Sébastopol, de la RPD, de la RPL, des régions de Kherson et de Zaporojie comme faisant partie de la Russie est un autre impératif », a-t-il déclaré. « Tous les engagements pris par Kiev doivent être juridiquement contraignants, comporter des mécanismes d’application et être permanents », a ajouté Lavrov.
Moscou n’a fait aucun mystère de sa position sur le règlement, a souligné le ministre. « La Russie part du principe que la non-adhésion de Kiev à l’OTAN, ainsi que la réaffirmation de son statut de pays neutre et non aligné conformément à la Déclaration de 1990 sur la souveraineté de l’Ukraine, constituent l’un des deux piliers d’un règlement définitif de la crise ukrainienne qui répondrait à ses intérêts sécuritaires », a-t-il déclaré.
« Le deuxième pilier consiste à surmonter l’héritage du régime néonazi qui a pris le pouvoir à Kiev après le putsch de février 2014, notamment l’initiative de ses auteurs d’éradiquer et d’annuler, tant physiquement que législativement, tout ce qui est russe, qu’il s’agisse de la langue, des médias, de la culture, des traditions ou de la foi orthodoxe canonique russes », a expliqué M. Lavrov.
« La démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine sont également à l’ordre du jour, ainsi que la levée des sanctions, le retrait des poursuites judiciaires et l’annulation des mandats d’arrêt, ainsi que la restitution des avoirs russes soumis au soi-disant gel en Occident », a-t-il souligné.
La Russie insistera également pour obtenir de solides garanties de sécurité pour elle-même afin de la protéger de toute menace « émanant d’activités hostiles de l’OTAN, de l’Union européenne et de certains de leurs États membres le long de notre frontière occidentale », a conclu le ministre.