La résilience des marchés financiers ne peut se comprendre et se justifier que si et seulement si on anticipe une situation tellement difficile, dangereuse et instable qu’elle obligera les banques centrales rouvrir le robinet du crédit et celui des liquidités.
L‘entreprise américaine de livraisons UPS a annoncé mardi qu’elle allait licencier 20.000 de ses salariés pour réduire ses coûts en raison du contexte économique, tout en affichant un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes.
Les tensions commerciales nées de la hausse des droits de douane imposée par l’administration américaine ont incité de nombreuses entreprises à freiner leurs dépenses au premier trimestre, ce qui a eu pour effet de réduire les besoins de livraisons sur le marché domestique.
La récession est là, l’incertitude est forte, les investissements vont chuter car les profits vont être amputés, et il n’y a qu’une solution ou plutot deux solutions:
les vannes monétaires et le dirigisme.
On ne peut laisser les marchés prendre en compte toutes les perturbations qui sont en préparation .
Plus que jamais je prétends que les kleptocrates doivent se frotter les mains et se préparer en chantant:
VIVE LES CRISES, ELLES NOUS ENRICHISSENT.
LA TENDANCE SPONTANEE VA ETRE A LA DEFLATION DONC NOUS AURONS L’INFLATION DES PRIX DES ACTIFS FINANCIERS ET UN NOUVEAU ROUND SPECULATIF
Les bourses, les actifs financiers sont du Pognon et du crédit cristallisés, ce sont de la monnaie avec des billets de loterie attachés!
Mais attention il va falloir avoir le cœur bien accroché car avant , les bourses pourront bien être des roller coaster!
Ecoutons Graham Summers.
| Comme je le dis sans cesse, un tsunami de liquidités et d’impression monétaire est sur le point de frapper le système financier. En effet, à en juger par les apparences, cela arrive encore plus tôt que prévu ! Alors que la Fed se concentre sur les données économiques « officielles » profondément erronées et très truquées aux États-Unis, les signaux du MONDE RÉEL nous indiquent que l’économie est en train de s’effondrer de manière importante. Quelques éléments à noter. Bob Jordan, PDG de la compagnie aérienne à bas prix Southwest, a récemment constaté un déclin du transport aérien sans précédent depuis la pandémie. « Peu importe qu’on parle de récession ou non, dans ce secteur, c’est une récession. » Southwest n’est pas la seule entreprise à constater une forte baisse des dépenses de consommation et de l’activité économique. PepsiCo a revu à la baisse ses prévisions de bénéfice par action pour l’ensemble de l’année dans un contexte d’incertitude économique accrue. Le directeur financier de l’entreprise a déclaré : « Nous ne sommes probablement pas aussi satisfaits du consommateur qu’il y a quelques mois », et a constaté que les consommateurs commençaient même à réduire leurs achats de snacks ! Mais attendez, ça empire. Chipotle, qui est généralement l’une des chaînes de restauration rapide les plus solides aux États-Unis, vient de signaler sa première baisse des ventes à magasins comparables depuis 2020. La direction a noté que les consommateurs réduisent leurs dépenses dans un contexte d’ « incertitude » économique (lire : une récession arrive si elle n’est pas déjà là). Même le PDG de Walmart a remarqué que les consommateurs « sous pression budgétaire » manifestaient des « comportements stressés » en raison du manque d’argent « avant la fin du mois ». Encore une fois, il s’agit de Walmart . Et même pour lui, les consommateurs sont pas à court d’argent. Permettez-moi de vous demander, si les compagnies aériennes, les snacks, les restaurants et même les détaillants discount constatent tous une forte baisse des dépenses de consommation, que pensez-vous que cela signifie pour l’économie ? La réponse est simple : l’économie s’enfonce dans la récession, si ce n’est déjà fait. Cela va semer la panique chez la Fed et la pousser à imprimer des quantités de monnaie absolument insensées. Et les marchés le savent. Par exemple, l’or vient d’atteindre de nouveaux sommets historiques dans toutes les grandes devises. Le métal précieux hurle que la seule issue à la situation qui s’annonce est l’augmentation de la création monétaire, des mesures de relance et des interventions des banques centrales. |