Ce n’est pas en tondant les moutons européens sur la base d’une orthodoxie monétaire passée mais dépassée que l’Allemagne s’en sortira et retrouvera sa gradeur. Elle glisse irrémédiablement dans le cercle vicieux , c’est fini le cercle vertueux allemand, les anglo-saxons ont gagné. La page de l’orthodoxie et du souvenir de l’orthodoxie est tournée.
Holger Zschaepitz
Bonjour d’Allemagne, où les spéculations vont croissant selon lesquelles le gouvernement pourrait émettre une nouvelle obligation fédérale à 50 ans pour aider à financer la dette croissante.
Les rumeurs d’un Bund à 50 ans poussent les rendements à la hausse sur la partie très longue de la courbe des swaps EUR.
L’écart entre les obligations allemandes à 50 et 30 ans s’est accentué (est devenu moins inversé), atteignant un nouveau sommet pluriannuel.
Suite à la politique budgétaire du chancelier Merz, qui préconise le « quoi qu’il en coûte », la Deutsche Finanzagentur (DFA) devra probablement augmenter significativement ses émissions obligataires à partir de l’année prochaine.
Commerzbank prévoit une augmentation de l’offre sur toutes les échéances, notamment à 10 ans, mais aussi potentiellement via de nouvelles échéances comme les Bunds à 20 ou 50 ans.

La Cour de Karlsruhe, qui souvent explique sérieusement ce que les gouvernements allemands ne sont pas censés faire, est bien silencieuse en ce moment. Va-t-elle monter au créneau?
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