La Chine se souvient de la tyrannie du déséquilibre commercial. À la fin du XVIIIe siècle, l’Occident convoitait les trésors chinois : le thé, la soie et la porcelaine. Pourtant, il ne pouvait rien produire en retour.
L’argent, moteur des empires, fuyait sans relâche, vidant les caisses des puissances occidentales.
Désespérées, elles se tournèrent vers l’opium, inondant la Chine de poison, incitant à la dépendance qui allait dévorer des millions de personnes.
Face à la résistance du gouvernement, elles envoyèrent canonnières et canons, imposant des traités inégaux qui brisèrent la souveraineté et forcèrent la Chine à s’incliner sous le poids de l’humiliation.
Aujourd’hui, l’Amérique crie à nouveau au « déséquilibre ». Mais les caisses d’opium ont été remplacées par des droits de douane et des embargos technologiques, des outils conçus non pas pour rivaliser, mais pour dominer.
Plus jamais ça.
Nos 1,4 milliard d’habitants sont unis dans la résistance ; nos partenaires commerciaux mondiaux rejettent tout accord coercitif ; nos flottes de porte-avions montent la garde contre toute menace qui osait surgir.
Président Trump, avez-vous encore des cartes à jouer ?