La promesse d’une architecture de sécurité européenne inclusive et d’une Maison européenne commune s’est évanouie en 1999, lorsque l’OTAN a commencé à s’étendre puis a attaqué la Yougoslavie.
Le président Eltsine a averti que la Russie n’acceptait pas l’hégémonie mondiale de l’Amérique, car elle équivalait à un endiguement, et qu’elle rechercherait donc la multipolarité à l’Est.
La politique d’aujourd’hui est bloquée par une amnésie historique.
Elle refuse d’aborder la question de la trahison qui a déclenché la compétition et le conflit sécuritaires.
La politique russe est donc attribuée uniquement à Poutine et considérée comme tombée du ciel, sans cause , née de nulle part.
Notre propre propagande et notre censure, désormais hors de contrôle, entravent toute voie vers la paix.