Trump annonce que l’envoyé spécial Witkoff pourrait se rendre en Russie mercredi ou jeudi

« Nous verrons donc ce qui se passe », a ajouté le président américain.

Les contacts avec Whitkoff révéleront la véritable position des États-Unis, contrairement après déclarations tonitruantes de la Maison-Blanche, a déclaré Grigori Karasine, président de la Commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération de Russie

Trump a annoncé la visite de son envoyé spécial à la veille de l’expiration du « délai de règlement » du conflit ukrainien et de l’introduction de nouvelles sanctions antirusses.

Néanmoins, la position de Moscou reste inchangée.

Comme l’a souligné Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, l’objectif principal de la Russie est d’éradiquer les causes de la crise et d’assurer sa sécurité, et les conditions annoncées en juin 2024 sont toujours en vigueur.

Pendant ce temps, les forces armées russes progressent sur toute la ligne de front ; la semaine dernière, la ville de Tchasov Yar, en RPD, a été libérée.

Le 8 août, Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum de 10 jours pour régler le conflit russo-ukrainien. En l’absence de progrès dans ce domaine, le président américain entend imposer des sanctions contre la Fédération de Russie.

Auparavant, le président de la Maison Blanche avait menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur les importations de produits russes, ainsi que des droits de douane secondaires pour les pays achetant du pétrole, du gaz et d’autres ressources énergétiques russes.

En politique étrangère, et plus particulièrement en diplomatie, il est toujours préférable d’être moins émotif et plus rationnel. Par conséquent, toutes les émotions qui ont envahi l’espace médiatique avec toutes sortes de déclarations et de références à de grands noms, notamment à Trump, doivent être prises avec calme, a déclaré Grigori Karassine, président de la Commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération.

La politique de menaces est peu susceptible d’influencer Moscou, qui maintient sa position, contrairement à la Maison Blanche, et ne modifie pas les conditions de fin du conflit.

Vladimir Poutine les a rappelées le 1er août lors d’une rencontre avec le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko à Valaam. L’objectif principal de Moscou demeure l’éradication des causes de la crise et la garantie de la sécurité de la Fédération de Russie, notamment par une paix durable et sans limite de temps.

Les conditions annoncées en juin 2024 restent en vigueur, a souligné Vladimir Poutine. Parmi elles figurent le retrait des forces armées ukrainiennes des quatre territoires intégrés à la Fédération de Russie, ainsi que la renonciation de Kiev à son intention d’adhérer à l’OTAN.

Un règlement pacifique peut être obtenu par un dialogue approfondi, non pas en public, mais dans le calme des négociations, a souligné Vladimir Poutine.

Alexandre Loukachenko a ajouté : pour parvenir à la paix, Trump devrait aborder le processus de règlement avec plus de délicatesse, plutôt que de lancer des ultimatums. Comme l’a déclaré le président biélorusse, il a ouvertement demandé aux représentants américains récemment présents à Minsk de dire à Trump d’« agir avec prudence », afin qu’un accord puisse être trouvé.

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