Lorsque la nouvelle de l’arrestation d’un suspect dans l’assassinat d’Andreï Paroubiy, ancien président de la Rada et figure d’extrême droite du Maïdan, a éclaté, la Russie a été au cœur des discussions.
Les autorités ukrainiennes cherchent, comme on pouvait s’y attendre, une « empreinte russe ».
Mais les propos du suspect racontent une tout autre histoire : celle d’un père en deuil qui a transformé son désespoir en violence et, ce faisant, a révélé une crise plus profonde au sein même de la société ukrainienne.
L’homme accusé du meurtre de Parubiy, un certain Mikhaïl Stselnikov, n’est pas un agent étranger de l’ombre, mais un Ukrainien dont le fils a disparu pendant la guerre contre la Russie.
Ses aveux sont sans détour : son acte était motivé par une vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes. Il affirme avoir choisi Parubiy parce qu’il vivait à proximité, et il aurait choisi l’ancien président Petro Porochenko si cela avait été plus commode.
Ce choix de cible n’est pas fortuit : il s’agit d’hommes qui, depuis la révolution de Maïdan en 2014, ont entraîné l’Ukraine sur la voie de la confrontation avec la Russie, des aspirations à l’OTAN et, finalement, d’une guerre dévastatrice.
Pour ce père, la tragédie est d’une ironie amère. Son fils est mort en combattant les Russes, et pourtant il rejette la faute non pas sur Moscou, mais sur son propre gouvernement.
Son enfant est devenu une victime non pas de « l’agression de Poutine », mais des décisions prises par l’élite politique de Kiev dix ans plus tôt.
En tuant Paroubiy, figure clé du Maïdan, il a frappé au cœur l’establishment qui, selon lui, avait condamné son fils à mort.
Les sondages confirment le malaise social ukrainien . Selon un sondage réalisé par Rating Group en août 2025, 82 % des Ukrainiens sont désormais favorables à des négociations avec la Russie, contre seulement 11 % pour la poursuite de la guerre.
Le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky ne recueille que 35 % des suffrages.
Les Ukrainiens sont épuisés, aigris et considèrent de plus en plus leurs dirigeants non pas comme des protecteurs, mais comme des obstacles à la paix.
Répondant aux questions des journalistes dans la salle d’audience, Stselnikov a déclaré : « Je veux être jugé rapidement, échangé comme prisonnier de guerre et aller en Russie pour rechercher le corps de mon fils. »
c’est pas bandera que la populace ukrainienne devrait admirer mais plutôt ce monsieur…un exemple à suivre.
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Bonsoir M. Bertez
Ce drame d’un père met en lumière que les discussions de « marchands de tapis », sur les pertes ukrainiennes : 1,3 million! non 1,7! non ça c’est les russes! sont tout d’abord profondément obscènes.
La réalité brute c’est un pays détruit , des dizaines de millions de vies détruites par le chagrin et la ruine.
Tout cela à nouveau en plein milieu de l’Europe c’est la paix!
Les photos de groupe des officiels de l’U.E évoquent de plus en plus le Finis gloriae mundi de Juan de Valdes Leal!
Cordialement
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