Le dollar fort n’est pas le dollar cher, non le dollar fort c’est celui qui impose sa volonté au gré des intérêts américains.
Un baissier du dollar vient d’être nommé à la Fed, Miram, au service de MAGA.
La baisse du dollar est à la fois voulue et causée par la forte détérioration du marché de l’emploi US depuis juillet et confirmée en Aout..

La forte baisse du dollar aujourd’hui le ramène à quelques ticks du plus bas de début juillet. C’est significatif, d’autant plus qu’elle intervient avant la décision du FOMC Les marchés se positionnent en prévision d’une Fed sous pression politique et d’une réunion très accommodante.


La chute de 10 % du dollar cette année est le fruit d’actions coordonnées entre le Trésor et la Fed.
Le secrétaire au Trésor, Bessent, a misé sur l’émission de bons du Trésor à court terme (échéances de 4, 6 et 8 semaines), qui absorbe les liquidités sans exercer de pression sur la partie longue de la courbe. Cela incite les investisseurs à délaisser les bons du Trésor au profit d’actifs plus risqués ou de portage de devises, ce qui maintient la demande de dollars à un niveau plus faible que si il finançait le Tresor de façon plus orthodoxe.
Parallèlement, les discussions sur les rachats d’actions et les ajustements du SLR témoignent de la volonté du Trésor de recycler les liquidités dans le système bancaire plutôt que de les bloquer à la Fed.
La Fed a joué son rôle en laissant plus de 1 000 milliards de dollars s’écouler du dispositif de prise en pension inversée vers les réserves bancaires, tout en maintenant le QT dans ses comptes. Cette ponction sur le RRP constitue un assouplissement furtif, car elle libère des garanties, augmente les réserves et affaiblit le dollar et ceci sans l’annoncer comme mesure de relance.
Ajoutez à cela le système de lignes de swap, qui empêche les couts des financements offshore en dollars de grimper en flèche, et vous obtenez un dollar systématiquement sous pression à la baisse.
EN PRIME
Snider
et encore Snider
La plupart des investisseurs ont les yeux rivés sur la Fed… les chiffres de l’emploi aux États-Unis… peut-être même sur la Chine.
Mais la véritable histoire, celle qui pourrait ébranler l’ensemble du système financier mondial, se déroule discrètement au Japon.
Cela ne fait pas la une des journaux.
Ce n’est pas une tendance sur les réseaux sociaux. Mais si ce « déclencheur caché » se déclenche, les répercussions pourraient être considérables : Les marchés mondiaux du crédit pourraient se geler.
Les valeurs refuges pourraient changer de direction du jour au lendemain.
Les actions pourraient connaître un autre choc du type de celui de 2024… ou pire.
Et le plus fou, c’est que les signes avant-coureurs sont déjà là.
Dans la vidéo d’aujourd’hui, nous approfondissons :
Pourquoi les plus grands acteurs financiers du Japon réduisent discrètement leurs risques depuis des mois
Le rôle du carry trade japonais dans la liquidité mondiale
Les signaux exacts à surveiller avant que les dominos ne commencent à tomber
Si vous pensez qu’il s’agit simplement d’une autre histoire du Japon, vous n’avez pas une vision globale de la situation.
Regardez la répartition complète ici
Wang