Les taux d’approbation de Donald Trump en tant que président fin octobre 2025 oscillent autour de 43 à 44 %, avec une moyenne d’environ 52 à 53 % de désapprobation, soit un solde net négatif d’environ -9 à -10 points.

C’est un peu plus élevé que les plus bas historiques de son premier mandat ( 35 % fin 2017), mais cela reste historiquement bas pour un président à ce stade de son second mandat, plus faible que n’importe lequel de ses prédécesseurs modernes en octobre de leur première année de retour au pouvoir.

Pour le contexte, ses taux ont commencé son second mandat autour de 47 % en janvier, mais ont baissé plus rapidement que ceux de Biden ou Obama, sur fond de fermeture du gouvernement (actuellement dans sa quatrième semaine), de préoccupations économiques et de combats politiques autour des tarifs douaniers et de l’immigration.

Sondages récents (du 22 au 28 octobre 2025) :

Institut/Source	Approbation	Désapprobation	Solde net	Date de l’enquête
Nate Silver Bulletin (moyenne de 10 sondages)	43,8 %	53,1 %	-9,3 %	27 oct.
Reuters/Ipsos	42 %	56 %	-14 %	15-20 oct.
Emerson College	45 %	48 %	-3 %	13-14 oct.
CNBC All-America	44 %	52 %	-8 %	oct. (T3)
Economist/YouGov	~40 %	~58 %	-18 %	mi-oct.

Son soutien reste BON chez les Républicains (85 à 90 % d’approbation), mais désastreux chez les Démocrates (moins de 5 %) et faible chez les indépendants (souvent dans les 30 %).

Démographiquement, il est plus fort chez les plus de 50 ans, les hommes et les personnes sans diplôme universitaire, tandis que les jeunes (18-34 ans) et les femmes sont majoritairement contre lui.

Sur les thèmes spécifiques, il s’en sort mieux sur l’immigration et la politique étrangère (comme la situation Israël-Hamas, où l’approbation est montée à 47 % après le cessez-le-feu), mais sa gestion économique est en difficulté avec environ 42 % d’approbation, plombée par les inquiétudes sur l’inflation et les conséquences de la fermeture du gouvernement.

Ces chiffres reflètent une dynamique typiquement Trumpienne : polarisant comme jamais, résilient avec sa base malgré le chaos, mais en difficulté pour élargir son soutien dans un pays divisé.

Historiquement, les présidents avec moins de 45 % d’approbation à ce stade récupèrent rarement sauf une victoire majeure ou un coup de pouce externe — comme une économie florissante ou une crise bien gérée.

Pour le moment rien n’est joué pour les élections de mid term.