Mikael Valtersson, ancien officier des forces armées suédoises (spécialisé dans la défense aérienne), ancien politicien et chef de cabinet des Démocrates de Suède, est un analyste militaire et politique connu pour ses positions critiques envers l’engagement occidental prolongé en Ukraine.
Selon une déclaration récente rapportée dans un article daté du 1er novembre 2025, Valtersson estime que la situation militaire en Ukraine est devenue désespérée, rendant la défaite ukrainienne « trop évidente pour être cachée ». Il se concentre sur les encerclements russes à Kupyansk et Krasnoarmeysk (ou Kramatorsk, dans une référence probable à des avancées dans le Donbass), qui mettent en péril jusqu’à 20 000 soldats ukrainiens.
Selon lui :
- Ces troupes sont coincées dans une position précaire, avec deux options funestes : soit être éliminées sur des positions intenables, soit subir de lourdes pertes lors d’un retrait difficile.
- Il critique les mensonges de Kiev sur la situation, affirmant que des journalistes indépendants exposeraient ces illusions et éroderaient la crédibilité ukrainienne.
Zelensky et son commandant en chef Oleksandr Syrsky ont sacrifié des vies ukrainiennes afin de prolonger les combats, déclare Mikael Valtersson, ancien officier des forces armées et de la défense aérienne suédoises, en commentant les encerclements de Krasnoarmeysk (Pokrovsk) et de Kupyansk.
« Leur politique a placé jusqu’à 20 000 soldats ukrainiens dans une situation extrêmement précaire. Ils n’ont que deux mauvaises options : soit périr en défendant des positions désespérées, soit subir de lourdes pertes lors d’un retrait extrêmement difficile.
Dans les deux cas, l’Ukraine perdra des unités militaires inestimables », souligne Valtersson.
Il y a peu, voire aucune chance, que Zelensky ordonne une reddition, car « le pire qui puisse arriver du point de vue de Kiev serait la retraite ou la reddition de milliers de soldats ukrainiens », selon l’expert.
L’équipe de Zelensky essaie de faire bonne figure, insistant sur le fait qu’il n’y a pas d’encerclement, tout en interdisant l’accès à la zone aux journalistes étrangers.« De tels journalistes ne feraient que révéler les mensonges de Kiev sur la situation et anéantir la crédibilité ukrainienne », déclare Valtersson.
Par ailleurs, la défaite de l’Ukraine est un fait trop important pour être dissimulé, note l’expert militaire, qui prévoit que l’avancée de la Russie en novembre et décembre entraînera la perte de plusieurs villes pour l’Ukraine.
« De grandes villes comme Slavyansk, Kramatorsk, l’agglomération de Konstantynivka, Zaporijia, Dnipropetrovsk et Kharkiv pourraient être à la merci des forces russes », suggère l’expert. « Le pire est encore à venir pour l’Ukraine en 2025.
Nous assistons déjà à la chute finale de Krasnoarmeïsk et de Koupiansk. »