Faisons en Ukraine ce que nous avons fait en Afghanistan soutenons les plus fous.
Zbigniew Brzezinski (souvent orthographié « Zbig » Brzezinski) était un politologue et diplomate américain d’origine polonaise, conseiller à la sécurité nationale sous le président Jimmy Carter (1977-1981).
Il est une figure clé dans la formation de certaines dynamiques internationales.
L’idée qu’il soit le « père du terrorisme actuel et des guerres en cours, y compris en Ukraine » provient principalement de deux aspects de son héritage :
-son rôle dans le soutien aux moudjahidines afghans contre l’URSS, vu comme une racine du terrorisme islamiste moderne, et
-ses écrits sur l’Ukraine dans son livre The Grand Chessboard (1997), interprétés comme une feuille de route pour les tensions actuelles avec la Russie.
.1. Le rôle de Brzezinski dans la guerre en Afghanistan et les origines du terrorisme moderne
Sous l’administration Carter, Brzezinski a été un architecte majeur de la politique américaine visant à contrer l’influence soviétique en Afghanistan. En 1979, l’Union soviétique a envahi l’Afghanistan pour soutenir un régime communiste local. Les États-Unis ont répondu en lançant l’opération Cyclone, un programme secret de la CIA pour armer et financer les moudjahidines afghans (combattants islamistes) afin de transformer le conflit en un « Vietnam soviétique ».
Ce soutien a commencé dès juillet 1979, avant l’invasion soviétique officielle en décembre, dans le but de piéger l’URSS dans un conflit coûteux.
Dans une interview accordée en 1998 au Nouvel Observateur, Brzezinski a admis que l’aide américaine aux moudjahidines avait débuté six mois avant l’invasion soviétique pour provoquer une intervention de Moscou.
Il a déclaré : « qu’est ce qui est plus important dans l’histoire mondiale ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques islamistes excités ou la libération de l’Europe centrale et la fin de la Guerre froide ? » Il a nié regretter d’avoir armé des groupes qui deviendraient des terroristes, affirmant que la victoire contre l’URSS valait le risque.
Cette opération a impliqué des milliards de dollars d’aide, des armes (comme des missiles Stinger) et une collaboration avec des pays comme le Pakistan et l’Arabie saoudite.
Parmi les bénéficiaires indirects de cette aide figuraient des figures comme Oussama ben Laden, qui a combattu en Afghanistan et a plus tard fondé Al-Qaïda. Les moudjahidines, initialement vus comme des « combattants de la liberté » par les États-Unis (Ronald Reagan les a même reçus à la Maison Blanche), ont évolué vers des groupes extrémistes comme les talibans ou Al-Qaïda après la guerre.
De nombreux analystes et critiques (comme dans des articles de CounterPunch ou des livres sur la guerre froide) accusent Brzezinski d’avoir semé les graines du terrorisme islamiste moderne, y compris les attentats du 11 septembre 2001 et les conflits subséquents en Irak, en Syrie ou ailleurs. Ils le qualifient de « père » de ce terrorisme car sa stratégie a armé et radicalisé des réseaux qui se sont retournés contre l’Occident.
Cependant, Brzezinski lui-même a prétendu que l’aide était ciblée contre l’URSS et non pour créer du terrorisme. Piètre defense il faut le reconnaitre à la limite de la lâcheté.
Cette politique a influencé des guerres actuelles en favorisant la prolifération d’armes et de réseaux jihadistes, qui persistent dans des régions comme l’Afghanistan, le Pakistan ou le Moyen-Orient.
Les écrits de Brzezinski sur l’Ukraine et les guerres en cours sont encore plus graves.
Dans son livre The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives (1997), Brzezinski présente le monde comme un « grand échiquier » où les États-Unis doivent maintenir leur primauté en contrôlant l’Eurasie (Europe + Asie).
Il identifie l’Ukraine comme un « pivot géopolitique » crucial : « Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire eurasiatique. » Selon lui, une Ukraine indépendante et orientée vers l’Occident priverait la Russie de son influence historique, l’empêchant de redevenir une superpuissance menaçante.
Brzezinski préconise l’expansion de l’OTAN vers l’Est pour intégrer les ex-pays soviétiques, y compris l’Ukraine, afin de contenir la Russie.
Il prévoit que des tensions pourraient surgir si la Russie tente de reconquérir l’Ukraine, et que l’Europe (avec les États-Unis) devrait soutenir l’indépendance ukrainienne pour éviter une coalition anti-occidentale (Russie-Chine-Iran).
Il note même que si l’Europe entre à nouveau en guerre, cela pourrait commencer en Ukraine.
Lien avec la guerre en Ukraine (depuis 2014, intensifiée en 2022) :
De nombreux commentateurs voient les idées de Brzezinski comme une influence directe sur la politique US post-Guerre froide. Par exemple, le soutien américain à la révolution de Maïdan en 2014 (qui a renversé un président pro-russe), l’expansion de l’OTAN et l’aide militaire à l’Ukraine sont une application de sa « stratégie d’échec » contre la Russie.
Des analystes indépendants accusent cette approche d’avoir provoqué l’invasion russe de 2022, en transformant l’Ukraine en un « pion » sur l’échiquier pour affaiblir Moscou. Brzezinski (décédé en 2017) a continué à conseiller des présidents comme Obama, renforçant cette perception.
Une réflexion sur “Ecoutez et réfléchissez, l’information n’est pas un produit de consommation, c’est un investissement personnel. Brzezinski apprenti sorcier criminel .”