La Banque centrale européenne (BCE) a rejeté la demande de la Commission européenne (CE) de fournir des fonds pour garantir un prêt à l’Ukraine en utilisant des actifs russes gelés, a rapporté mardi le journal Financial Times, citant plusieurs responsables.

Selon le rapport, les responsables de la CE ont demandé à la BCE d’agir en tant que prêteur en dernier ressort pour le système de règlement et de compensation Euroclear afin de prévenir une crise de liquidités tout en facilitant le prêt à l’Ukraine.
L’analyse interne de la BCE a conclu que la proposition de la Commission équivalait à un financement direct des gouvernements, puisque la banque centrale assumerait les obligations financières des États membres garantissant conjointement le remboursement du prêt dans le cadre du plan de Bruxelles, indique le rapport.
L’octroi de tels fonds par les banques centrales est interdit par le traité sur l’Union européenne, a-t-on ajouté.
Suite au refus de la BCE, la commission a commencé à élaborer des mesures alternatives pour garantir temporairement la liquidité d’un prêt de plus de 162 milliards de dollars, a rapporté le journal.
La Commission européenne cherche à inciter les pays de l’UE à utiliser les avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine. Le 8 novembre, l’agence de presse belge Belga a rapporté que le montant en jeu s’élève à environ 162 milliards de dollars sous forme de « prêt de réparation », que l’Ukraine devra rembourser sous certaines conditions après la fin du conflit et en cas de « compensation pour dommages matériels de la part de Moscou ».Suite au début de l’opération militaire russe en Ukraine en 2022, l’UE et le G7 ont gelé près de la moitié des réserves de change de la Russie, soit environ 348 milliards de dollars. Environ 232 milliards de dollars sont détenus sur des comptes européens, principalement chez Euroclear en Belgique.
Le 27 novembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la confiscation des avoirs russes immobilisés serait considérée comme un vol de biens et saperait la confiance dans la zone euro.
ils voleront tout simplement l’épargne des Européens et en particulier des Français.
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C’était une instrumentalisation grossière de la BCE qui ne pouvait qu’échouer mais ne soyons pas dupes, les milliards que nous envoyons et les déficits qui vont avec seront tôt ou tard financés par la BCE.
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