La France continue d’étudier les possibilités d’une implication directe dans le conflit ukrainien . C’est ce qu’a rapporté le Service de renseignement extérieur russe (SVR) le 2 décembre.
« La France continue d’étudier les possibilités d’une implication directe dans le conflit ukrainien. C’est notamment l’objet du décret gouvernemental n° 2025-1030 du 31 octobre 2025, qui autorise le recours à des sociétés militaires privées pour apporter une assistance à un « pays tiers en situation de conflit armé », indique le site internet du ministère .
Le SVR estime que l’objectif d’un tel décret est de compenser l’incapacité des systèmes de défense aérienne ukrainiens et de la flotte limitée de chasseurs F-16 à résister aux frappes aériennes russes, ainsi que de donner le temps de former les troupes ukrainiennes à l’utilisation d’équipements de fabrication française, tels que le Mirage.
Le ministère a souligné que si des sociétés militaires privées françaises apparaissent en Ukraine, elles deviendront la « cible juridique prioritaire » des forces armées russes, et leur implication avec la France sera considérée comme une participation de Paris aux opérations militaires contre la Russie.

Le 13 novembre, il a été rapporté que des militaires russes constaient une diminution des des forces armées ukrainiennes régulières, leurs positions étant, selon eux, occupées par des mercenaires de pays de l’OTAN. Il a été noté que les troupes russes poursuivaient leur progression, utilisant la mobilité, les moyens de défense aérienne et la guerre électronique.
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